Jules Favre sans langue de bois : « J’étais catastrophique ! »

Jules Favre sans langue de bois : « J’étais catastrophique ! »

Le vendredi 6 janvier 2023 à 10:22 par David Demri

2 Commentaires

Publicité

Ce samedi soir, le Stade Rochelais accueillera le Stade-Toulousain au Stade Marcel-Deflandre à l’occasion de la 15ème journée du Top 14.

Interrogé via Sud-Ouest, le trois-quarts Rochelais Jules Favre a évoqué son duel à venir face à son ami Arthur Retière, lequel s’est engagé à Toulouse l’été dernier. Extrait:

« On est très bons potes, on s’entend bien avec pas mal de mecs de l’équipe, on le sera avant et après mais pas pendant le match. On boira une bière, on lui demandera comment ça se passe pour lui mais là, il faut qu’on soit surtout focus sur nous, pour que chacun fasse une bonne performance pour amener une bonne performance collective. »

Il explique à quel point ce match est important pour La Rochelle. Extrait:

« Oui, on peut dire ça, mais c’est de la bonne pression. S’ils viennent gagner ce week-end, on les laisse partir devant et on se tire une balle dans le pied, mais si on gagne, on reste dans le wagon de tête. On a tous envie de ça, d’être contents après le match et de ne pas décevoir, encore une fois, à domicile… »

Dans la foulée, Jules Favre juge son début de saison et ne fait aucune langue de bois. Il doit avoir été catastrophique. Extrait:

« J’étais catastrophique. J’ai eu du mal à repartir après le Japon, on a poussé jusqu’au bout les limites du corps, il faisait chaud, c’était dur et il y avait la frustration de ne pas avoir joué. Tu reprends la « prépa » physique trois semaines après tout le monde, donc tu rates le train avec ton club. Tu as deux-trois mecs blessés, tu commences le championnat, mais physiquement tu ne t’es pas remis en forme. Après, tu pioches, tu pioches, et tu le payes.

Je n’ai pas été performant, je n’étais pas content de moi. Ma blessure était dure à affronter mais d’un autre côté, je pense que ça m’a fait du bien, aussi, avec une nouvelle « prépa » physique. à partir du moment où mon coude était remis, j’ai pu travailler sur le cardio, la course… C’est vrai qu’avant, c’était compliqué, je n’arrivais pas à faire ce que je voulais, c’était dur à encaisser. Je le prends pour moi aussi, parce que j’aurais pu dire « là, je ne suis pas prêt, je ne me sens pas de commencer ». Ça fait partie de l’expérience, maintenant, je saurais le dire et échanger avec le staff. »

Publicité

2 Commentaires