Le président de l’Aviron Bayonnais, Philippe Tayeb s’est confié via L’équipe suite à la victoire remportée par ses joueurs contre le Rugby Club Toulonnais, ce samedi après-midi.

Ce-dernier savoure bien évidemment cette victoire face au RCT. Extrait:

« Nous avons été à la hauteur de ce qu’on s’était dit. Cette victoire concrétise le travail depuis un, deux, trois et même quatre ans. Face à une très belle équipe de Toulon, dense, structurée, sans doute la plus belle formation que nous ayons affrontée depuis le début de saison, nous avons eu un vrai sursaut d’orgueil. Nous avons montré du combat, du coeur et le troisième « c », je ne peux pas le prononcer, mais vous avez compris (il sourit). »

Il avoue cependant avoir eu peur suite au 13 / 00 encaissé en début de rencontre par son équipe. Extrait:

« Oui, bien entendu. Mais notre équipe est surprenante ! Elle a du caractère et nos leaders jouent leur rôle dans les moments difficiles : Facundo Bosch, Denis Marchois, Camille Lopez ou encore Guillaume Rouet. Ils ramènent le groupe dans le droit chemin. Bravo aux joueurs et au staff. »

Il ne manque pas d’encenser son ouvreur Camille Lopez. Extrait:

« J’ai un grand respect pour le joueur et pour l’homme. Il prouve chaque week-end ses motivations. Au quotidien, il apporte un état d’esprit, un équilibre au groupe. C’est un régulateur et un sacré bonhomme. »

Selon lui, Bayonne n’a pas du tout bénéficié d’un arbitrage maison. Extrait:

« Paradoxalement, nous n’avons pas été récompensés suite aux deux cartons jaunes infligés au RCT (Alainu’uese 32e et Priso 35e). Nous aurions mérité un essai de pénalité. Les arbitres ont le droit à l’erreur. On ne pourra pas dire que nous avons bénéficié d’un arbitrage maison (il sourit). C’est ce qui donne encore plus de charme à notre victoire. »

Philippe Tayeb est ensuite revenu sur la folle ambiance au Stade Jean Dauger. Extrait:

« C’est quelque chose qui me procure beaucoup d’émotions à chaque fois. Apporter du plaisir à nos supporters, c’est ce qu’on aime. Ils ont le club dans la peau, dans le coeur. C’est exceptionnel. Ils portent notre équipe. Sans eux, on n’aurait peut-être pas renversé cette partie et nous n’en serions pas là à mi-saison. Nous avons donc l’obligation de ne pas les décevoir. »