Sébastien, pourquoi avoir choisi de rejoindre le RCT?
D’abord parce que Toulon est un club ambitieux, qui veut gagner des titres et moi-même, je veux gagner des titres. Ensuite, parce que Pierre Mignoni, qui est demi de mêlée comme moi, s’occupera des trois-quarts la saison prochaine. Il m’amènera son expérience et me permettra d’évoluer. J’avais besoin d’un nouveau challenge, quelque chose qui m’excite. J’ai Toulon et sa ferveur. Pour moi, c’est parfait!

Pensez-vous avoir retrouvé votre niveau d’avant votre grave blessure à l’épaule?
Je pense, oui, notamment sur le dernier match avec les Barbarians (victoire face au pays de Galles 31-28, Ndlr) Avant cette blessure, j’étais très bien physiquement et dans mon rugby. Je me suis blessé au mauvais moment et cela a été plus compliqué que prévu. J’ai accumulé de la haine que je vais essayer de transformer en positif cette année. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Je suis tourné vers le futur et les très grands joueurs, presque tous internationaux, qui composent l’équipe ne peuvent que m’aider à retrouver l’équipe de France.

On vous surnomme «Le P’tit Byron». Pensez-vous devenir le Grand Byron?
Je ne sais pas. (rires) Ce sera à vous de me le dire!

Vous ne jouerez pas la H Cup cette saison. Déçu?
C’est sûr que jouer la H Cup, c’est énorme, mais cette année, le championnat était très resserré. Neuf équipes pouvaient l’accrocher et malheureusement, c’est Toulon qui ne la jouera pas, mais on essaiera de gagner le Challenge européen pour se qualifier en H Cup.

La saison prochaine, vous serez en concurrence avec trois autres joueurs (Cibray, Henjak, Magnaval). Recherchiez-vous ca?
C’est très important d’avoir une forte concurrence. Cela permet à tous les joueurs d’évoluer au meilleur niveau.  Chaque fois que l’on joue on veut faire le meilleur match possible. C’est une émulation et c’est important pour un club comme Toulon qui veut jouer sur les deux tableaux.

Ne craignez-vous pas la forte pression médiatique autour du RCT?
C’est sûr que cela va me changer. On ne parle pas beaucoup de Castres qui est une petite ville. À l’inverse, Toulon est surmédiatisé, mais c’est très bien. Il faut juste avoir de bons résultats et tout se passera bien.