Les vérités de Gabin Villière sur sa nouvelle blessure : « Ce n’est pas une rechute ! »
Les vérités de Gabin Villière sur sa nouvelle blessure : « Ce n’est pas une rechute ! »
Le mercredi 30 novembre 2022 à 12:55 par David Demri
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L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière s’est de nouveau blessé pour son retour à la compétition, samedi dernier contre le Stade-Français Paris.
C’est en fin de rencontre que le joueur Varois a ressenti une douleur à une jambe, lui qui venait de passer justement six mois à l’infirmerie.
Victime d’une fracture du péroné, il sera absent pendant encore de nombreuses semaines.
Interrogé via Rugbyrama, Gabin Villière a préféré relativiser. Extrait:
« Il faut l’accepter. C’est embêtant mais c’est ainsi, c’est la loi du sport. On va dire que je retiens le positif, je ne dois pas me faire opérer, c’est « simplement » une fracture si je peux le dire comme ça. C’est frustrant car cela faisait six mois que j’attendais de retrouver les terrains avec mes coéquipiers et je n’ai pas de chance dès le premier match. Je serai normalement absent pour une durée beaucoup moins longue que lors des opérations au niveau de ma cheville, c’est ce que je me dis au fond de moi pour garder le sourire. »
Il mise sur une indisponibilité jusqu’à la fin du mois de janvier, soit deux mois. Extrait:
« Je suis parti pour quatre semaines de botte dans un premier temps. Ensuite, je pense qu’il me faudra quatre à cinq semaines pour retrouver toutes mes sensations physiquement et être en capacité de rejouer. On va dire que j’en ai jusqu’à fin janvier, au minimum. »
Il raconte dans la foulée comment il s’est fait mal. Extrait:
« C’est assez banal comme action. Dans les dernières minutes du match face à Paris, sur un appui assez fort lors d’un ruck, ça a lâché. J’ai directement senti craquer donc je savais que ça ne sentait pas très bon. Je commence à être malheureusement habitué, et sachant que ça avait craqué, les docteurs du club ne s’attendaient pas à un miracle.
C’est sur la même cheville, la gauche, mais ce n’est pas une rechute. Il y avait déjà une certaine fragilité osseuse. Sur le coup, une trop forte pression a amené la fracture. Ce qu’il faut retenir, c’est que rien n’a bougé, c’est le gros point positif. Il faut attendre et repartir au travail quand je le pourrai. »
Cela ne l’a cependant pas empêché de célébrer la victoire avec ses coéquipiers. Extrait:
« Même si je m’étais à nouveau blessé, je voulais savourer le moment. Cela faisait six mois que j’attendais ça, de retrouver le goût de la victoire avec Toulon. Alors même si la douleur était présente, j’ai fait de mon mieux pour passer un peu de temps avec nos supporters. »
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