Les belles confidences de Pierre Mignoni sur sa complicité avec Franck Azéma

Les belles confidences de Pierre Mignoni sur sa complicité avec Franck Azéma

Le samedi 26 novembre 2022 à 10:17 par David Demri

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Le directeur du rugby du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est longuement dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer son duo, son travail et sa complicité avec Franck Azéma.

Ce-dernier explique que tout se passe extrêmement bien avec Franck Azéma.

Il se confie. Extrait:

« On savait qu’il allait y avoir des questionnements et même nous, nous nous sommes posé des questions, mais nous étions convaincus de notre volonté commune. Et pour l’instant, il n’y a pas de faille dans notre relation. On continue de se construire, de se découvrir, dans les bons moments mais pas que. Et finalement, on vit une saison normale, comme on l’a fait par le passé à la seule différence que l’on répond à nos questionnements à deux.

Franck est là à 5h30, moi maximum 5h45. On ouvre le Campus et on enclenche directement notre journée. On est tout le temps d’accord. C’est intuitif, on regarde, on discute, on avance. Et ça marche sur tous les sujets. On a cette chance de concevoir les choses de la même manière. Quand un élément nous contrarie, sur un fait de jeu par exemple, on revient le lundi et on se dit : « là, on se trompe peut-être de direction » et souvent l’autre avait perçu la même chose.

On grandit ensemble et c’est ce qui est incroyable avec Franck : tous les doutes que l’on a, on les partage, on échange et on trouve une réponse. Et si on ne s’appelle pas pendant deux jours, ce qui n’est jamais arrivé, on a besoin d’échanger. Ce n’est pas qu’on est devenu dépendants l’un de l’autre, mais qu’on prend du plaisir à le faire.

On n’est pas là à la se répartir précisément les moments où chacun va parler. On travaille beaucoup à l’instinct. SI on commence à tout calculer, ça va se sentir. Parfois, Franck prend le lead, et je rajoute des choses. Et parfois c’est l’inverse. Simplement.

Chacun a ses sensibilités, et prépare son discours. Parfois je préviens Franck en lui disant : « je pense parler de ça, tu penses qu’il faut ajouter un truc ? » Et il me dit oui ou non. Et l’inverse fonctionne également. Puis c’est quand même bien pour les joueurs de ne pas entendre toujours le même mec. Cela nous aide à innover, à capter leur attention. Chaque match a son histoire, et il faut chercher le détail pertinent. A deux, on trouve plus facilement la bonne idée. »

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