Dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué la victoire de son équipe de football contre Saint-Estève de Perpignan en Coupe de France.

Ce-dernier explique avoir été victime de propos racistes lors de cette rencontre de football.

Il affirme être très heureux que le rugby soit préservé de ces « sales gens » qui polluent le monde du football.

Mourad Boudjellal ne manque pas de régler ses comptes. Extrait:

« Depuis quelques temps, je suis dans le football et je voulais vous dire un truc : j’étais à Perpignan il y a quelques jours pour un match de Coupe de France contre Saint-Estève de Perpignan. Et bien écoutez-moi bien : ne changez rien dans le rugby ! A Saint-Estève de Perpignan, il y a des habitants de Perpignan mais ce n’est pas du tout les mêmes qui sont sur les travées d’Aimé-Giral. Le football c’est la guerre, le rugby c’est la confrontation et on boit des coups après. Alors ne changez rien car il y a des sales gens, des racistes, des gens qui sont perdus en tribune et qui veulent faire la guerre sans savoir pourquoi. La guerre c’est plutôt en Ukraine. Alors qu’est-ce que j’aime le rugby ! Sur ce match, je peux vous dire qu’au mètre carré, il y avait une véritable concentration de sales gens.

Dans le rugby, on m’a traité de tricheur mais on ne m’a jamais traité de melon. Et quand on vous traite de melon dans le Sud, ça veut dire sale arabe. C’est un peu cela l’état d’esprit de certains présidents de football. »

Dans la foulée, Mourad Boudjellal a évoqué son retour prochain au Stade Mayol avec le match de Coupe de France programmé début janvier entre Hyères et l’Olympique de Marseille. Extrait:

« On a gagné ce match, on s’est qualifié pour les 32ème de finale de la Coupe de France et si tout va bien, je vais peut-être faire mon retour à Mayol, un peu perturbé car il n’y aura pas de pilou-pilou ni des poteaux de rugby mais des cages de football. Les joueurs seront un peu maigres car ils ne feront pas plus de 80 ou 85 kilos, ça va me faire bizarre. Puis il y a déjà 4 cartons rouges car ils ne seront que 11 sur la pelouse. Mais ça me fera plaisir de retourner à Mayol et si des amateurs de rugby viennent voir le match, ça me ferait vraiment plaisir.

Ce sera un super match contre l’Olympique de Marseille. Mais j’ai déjà organisé un match contre l’Olympique de Marseille avec le RCT. On a frôlé la catastrophe et la garde à vue. Sur un match de toucher rugby, Bakkies Botha a taclé Valbuena. 60 centimètres de différence de taille et 90 kilos. Valbuena est tombé à terre, le stade s’est éteint, et moi je me suis dit qu’il était mort. Le médecin du club était livide.

Puis ce qu’il y a de bien au Stade Mayol, c’est qu’il y a un carré réservé aux anciens présidents. Donc je vais enfin pouvoir m’asseoir à ma place d’anciens présidents. Je ne l’ai jamais vue, c’est peut-être parce qu’elle n’existe pas pour moi ! »