Maxime Lucu frustré par le jeu du XV de France ? Il répond !

Maxime Lucu frustré par le jeu du XV de France ? Il répond !

Le lundi 21 novembre 2022 à 9:35 par David Demri

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En l’absence d’Antoine Dupont – actuellement suspendu – c’est Maxime Lucu qui a débuté au poste de demi-de-mêlée contre le Japon, ce dimanche à Toulouse.

Interrogé via Le Figaro, ce-dernier est revenu sur cette titularisation avec le XV de France. Extrait:

« C’était un rendez-vous que je devais aborder le plus sérieusement et sereinement possible. À Toulouse, devant des copains, de la famille… J’ai voulu rester dans ce que je sais faire de mieux et surtout ne pas surjouer. Parce que ce n’est pas mon rugby. J’ai essayé d’être au service du collectif, de mettre en ordre les choses qu’on avait préparées. »

Il dévoile les consignes du staff pour cette rencontre. Extrait:

« Ne pas tomber dans le piège du hourrah-rugby après avoir affronté deux grosses nations. Ce n’est pas notre philosophie de jeu. On travaille énormément un jeu préétabli. Vu les conditions climatiques, il ne fallait pas faire n’importe quoi. Il y a deux trois ballons, je sais qu’on aurait pu les jouer. Des ballons de contre-attaque. C’est du 50-50, est-ce qu’on le joue ou pas ? Mais vu que le début de seconde mi-temps était un peu compliqué, il valait mieux ne pas se mettre sous pression et pousser les Japonais à jouer chez eux avec un ballon glissant. »

Lorsque le journaliste lui demande s’il n’est pas frustré de ne pas pouvoir davantage emballer le jeu, Maxime Lucu répond par la négative. Extrait:

« Non, car c’est un rugby qui fonctionne et qui gagne. Celui qu’on travaille la semaine. Bien sûr, vu les qualités de nos joueurs, on sait ce qu’on est capable de faire. On n’est pas fermé là-dessus. Mais après, quand il y a des ballons d’entre-deux, si on tergiverse, si on ne fait pas la passe rapide, mieux vaut faut jouer au pied… Je comprends qu’on ait envie de jouer parce que c’est le Japon. Mais il ne fallait pas tomber dans la facilité. »

Il raconte dans la foulée l’essai conclut par Charles Ollivon. Extrait:

« Ça va très vite. On est à la guerre, le ballon est cafouillé. Je le récupère, je vois un intervalle, je le prends. Puis je me rends compte que la défense japonaise est encore sur le maul et j’entends la voix de Charly à côté qui crie. Je savais que c’était lui. On se connaît depuis petit, je ne voulais donc surtout pas aller trop loin… C’est important de jouer avec lui. Mais marquer un essai 100% senpertar (le nom des habitants de Saint-Pée-sur-Nivelle, NDLR), c’est un moment encore plus fort. »

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