Les secrets du départ de Christophe Urios : Des joueurs sont montés au créneau !

Les secrets du départ de Christophe Urios : Des joueurs sont montés au créneau !

Le vendredi 18 novembre 2022 à 10:25 par David Demri

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C’est officiel depuis mercredi : Christophe Urios n’est plus le manager de l’Union Bordeaux-Bègles.

Le technicien Français a été écarté par le président de l’UBB Laurent Marti.

Des tensions régnaient entre les deux hommes depuis quelques mois et la fin de saison 2021 / 2022 décevante du club Girondin.

D’ailleurs, des tensions régnaient également entre le technicien et certains de ses joueurs, à l’image de Cameron Woki qui a préféré quitter l’UBB un an avant le terme de son contrat afin de rejoindre le Racing 92.

De son côté, l’ouvreur international Français Matthieu Jalibert n’a pas écarté un départ prématuré dès la fin de la saison actuelle, lassé probablement du type de management de Christophe Urios.

Cette semaine, Laurent Marti a préféré crever l’abcès et a décidé de se séparer de son manager. Un accord a été trouvé entre les deux hommes. On parle d’une indemnité à hauteur de 1,2 million d’euros perçue par Christophe Urios pour quitter prématurément les rangs Bordelais.

C’est Yannick Bru qui devrait lui succéder dès l’été prochain. Un accord entre Laurent Marti et Yannick Bru serait sur le point d’être finalisé. En attendant, ce sont les adjoints de Christophe Urios qui vont prendre les commandes de l’équipe première jusqu’à la fin de la saison.

Selon les informations du journal L’équipe, Laurent Marti se serait laissé une réflexion de 24 heures, en début de semaine, pour trancher. Et il a finalement décidé de mettre un terme à sa collaboration avec le technicien.

Il est indiqué que Laurent Marti ne supportait plus le type de communication effectué par son entraineur, s’étonnant par exemple de son omniprésence en conférence de presse. Il est d’ailleurs à noter que l’entraîneur s’était fait beaucoup plus discret sur le terrain médiatique depuis un mois, comme il l’avait déjà fait en août.

Ce n’est pas tout : Laurent Marti commençait à s’agacer de voir son manager être très pris par son activité viticole. Depuis le début de saison, à deux reprises lors de déplacements, Urios n’était pas rentré à Bordeaux avec son groupe afin de passer son dimanche sur son activité viticole.

Rajoutez à cela les résultats sportifs décevants de ce début de saison…

Enfin, ces dernières semaines, plusieurs joueurs Bordelais seraient montés au créneau auprès de Laurent Marti pour lui faire part d’un ras-le-bol concernant Christophe Urios. Cinq ou six joueurs auraient ainsi milité pour un départ rapide du technicien.

C’est ainsi que Laurent Marti aurait convoqué Christophe Urios au mois d’octobre pour évoquer le sujet. Au cours de cet entretien, le technicien de l’UBB expliquait avoir l’envie d’aller au bout de son contrat et de poursuivre sa mission.

Mais Laurent Marti en a décidé autrement.

En parallèle, des tensions existaient entre Christophe Urios et Matthieu Jalibert. Il semblait acté qu’à la fin de la saison, un des deux hommes quitte le navire Bordelais. Or, Laurent Marti refuse absolument de se séparer de son ouvreur, joueur cadre du projet Bordelais.

C’est donc Urios qui en a fait les frais.

Est-ce que ce départ d’Urios permettra à l’UBB de conserver Matthieu Jalibert ? Il est encore trop tôt pour le dire.

Selon Rugbyrama, c’est suite au match contre Pau que Laurent Marti aurait commencé à réfléchir à l’éventualité de se séparer d’Urios dès cette saison. Extrait:

« On jouait la trentième minute de jeu ce dimanche 6 novembre à Pau. Le score était alors de 14 à 0 en faveur de la Section face à l’Union Bordeaux-Bègles quand le micro du diffuseur a été tendu à Christophe Urios en bord de terrain :  » Ce qui nous plombe c’est qu’il faut avoir envie de jouer au rugby. On joue un peu n’importe comment. Le rugby c’est simple, c’est une bande de potes qui a envie de défendre un maillot et qui défend un plan de jeu.. Là, je ne vois rien du tout « . Les Girondins n’avaient plus envie de défendre quoi que ce soit ni de se battre pour quelqu’un. La situation n’était pourtant pas encore désespérée, mais elle semblait alors inéluctable pour Christophe Urios qui sentait bien que son équipe n’était pas vraiment impliquée. Le score final était sans appel : 33 à 7.

C’était une véritable déculottée pour l’ancien demi-finaliste du Top 14. Il n’était pas question de parler de rugby après cette déroute.  » Vous me parlez de contenu, mais quel contenu ? Il n’y avait rien aujourd’hui « , lâchait ainsi Julien Laïrle en conférence de presse, abattu par la prestation de son équipe qui arrivait pourtant au Hameau en s’appuyant sur une série de trois matchs sans défaite, avec un prometteur match nul ramené de Clermont. La claque n’en a été que plus grande, d’autant plus que les hommes de Christophe Urios ont été absents sur les chasses après des jeux au pieds, en retard sur les montées défensives et malmenés dans le jeu au sol. »

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