Jean-Baptiste Lafond demande la mise en place d’un carton noir dans le rugby mondial !
Jean-Baptiste Lafond demande la mise en place d’un carton noir dans le rugby mondial !
Le mardi 15 novembre 2022 à 11:59 par David Demri
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Dans sa chronique diffusée sur Rugbyrama, le consultant Jean-Baptiste Lafond s’est confié sur le match des Bleus contre l’Afrique du Sud.
Ce-dernier est revenu sur l’agression de Pieter-Steph Du Toit sur Jonathan Danty en début de rencontre.
Et Jean-Baptiste Lafond réclame qu’un carton noir fasse son apparition dans le rugby mondial.
Il s’explique. Extrait:
« Ce match a été énorme au niveau de la violence, des collisions, de l’intensité, et je me demande si en temps que parents on a envie que ses enfants jouent au rugby. Par contre, je suis sûr d’une chose : quand on a regardé ce match, ça donne envie de regarder du rugby. Il y a ce côté un peu buzz, morbide et voyeurisme. On achève les chevaux. Il y a tous les ingrédients qui peuvent exciter sur son canapé : le chaos, le sang, les larmes, les percussions, les commotions, les protocoles, les impacts en général. Avant qu’il y ait un carnet noir du rugby à savoir un mort, je propose le carton noir : expulsion immédiate et six mois d’interdiction de jouer.
Nous avons assisté – toute proportion gardée – à l’attentat du 12 novembre. Rarement j’ai vu un joueur volontairement vouloir faire mal et défoncer le crâne d’un adversaire. Imaginez si ça avait été Capuozzo avec ses 75 kilos qui prend Du Toit dans la gueule, ce serait l’hôpital ! Coma et peut-être pire !
Samedi, il y avait la queue pour faire le protocole commotion. Les dimensions du terrain sont les mêmes depuis 120 ans alors que l’on s’entraine beaucoup plus. Les terrains ne sont plus boueux, c’est du synthétique et les joueurs font tous 15 ou 20 kilos de plus qu’il y a 30 ans. Donc il faut absolument agir contre le fait que le terrain devient le couloir de la violence et de la sauvagerie car il n’y a plus d’espace ni de décalage, plus de surnombre. Avant, il y avait des percées des trois-quarts centres, quelques sautées. »
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