Et une finale de plus, une ! Sans préjuger de l’issue du championnat de France Espoirs entre l’ASM et Toulon, force est de reconnaître que la qualité de la formation « made in Clermont » n’en finit pas d’étonner. Par sa constance, sa régularité, sa capacité à rester au sommet depuis maintenant quelques saisons.

Et ce n’est pas Toulouse, rossé régulièrement ces dernières années par les « jaune et bleu, » – encore dimanche dernier dans deux catégories – qui dira le contraire. Autre preuve tangible de la qualité du travail en profondeur réalisé par les éducateurs du centre de formation de la Gauthière, ces deux titres remportés en 2010, et bien l’ASM est toujours en capacité de les remettre en jeu cette année : en Espoirs et en Crabos (voir ci dessous). Mieux même, l’ASM Espoirs s’apprête à disputer demain sa quatrième finale en six ans ! Un record. Après le Sud-Ouest et Agen l’an passé, c’est cette fois le Sud-Est et Toulon qui se présentent sur la route d’un doublé qui ferait date. Paradoxalement, malgré ce pedigree, les minots du trio Ribeyrolles-Cherouk-Leon ne partent pas forcément favoris face à une escouade varoise qui a dominé de la tête et des épaules la phase régulière. Des Provençaux qui s’appuient sur une génération dorée de Reichels montés en grade et champions de France la saison précédente.

Toutefois, lors des deux confrontations directes cette année, chaque équipe avait largement pris le dessus sur son adversaire à domicile. 42-15 pour le RCT en tout début de saison sur la Rade et, à l’inverse, 34-10 pour l’ASM il y a quelques semaines aux Gravanches.

Les compteurs, a fortiori pour une finale, sont donc remis à zéro… « Ce match retour doit nous servir de modèle. On les avait pris sur l’agressivité et la défense, se souvient Fabrice Ribeyrolles. Il faut les empêcher d’enchaîner en premier rideau car ils sont très puissants et difficiles à arrêter ensuite ».

Pour les jeunes pousses de l’ASM, il s’agira aussi de saluer en grandes pompes le départ de leur entraîneur en chef, en partance pour La Rochelle (voir notre édition de mercredi). En l’espèce, quel meilleur cadeau qu’un nouveau titre ? « Oui, cela me comblerait amplement. Je ne demande rien d’autre », sourit l’intéressé. Messieurs, au travail !