Depuis plusieurs mois, Daniel Carter assure « être ouvert à un retour en France ». On peut désormais affirmer que si retour il y a, il n’excèdera pas quelques mois. En effet, le demi d’ouverture des All Blacks vient de signer un nouveau contrat de quatre ans. Il est donc engagé jusqu’en 2015 avec la NZRU. L’épilogue d’un très long feuilleton, qui a vu le joueur courtisé par des clubs de toute la planète, dont Perpignan, Toulon et le Racing-Metro. Carter, qui a reçu des offres très alléchantes, avait même rencontré les dirigeants du club francilien à Paris en mars dernier.

Jusqu’à la Coupe du monde 2015

Cette prolongation de contrat ne signifie pas pour autant qu’il ne reviendra pas jouer en Top 14. En effet, il possède une clause qui lui permettra de prendre une année sabbatique, comme il l’avait fait quand il avait signé à Perpignan en 2009. C’était indispensable pour le faire rester selon le président de la NZRU, Steve Tew : « Nous sommes absolument ravis que Dan ait choisi de poursuivre sa carrière en Nouvelle-Zélande et nous avons le plus grand respect pour lui, sachant qu’il avait de très sérieuses propositions ailleurs (…) Nous avons posé une option qui lui permettra de prendre un break assez long s’il le souhaite, que ce soit pour stopper un peu le rugby ou aller jouer à l’étranger. Nous en discuterons avec lui au moment opportun. »

Le deuxième meilleur réalisateur de la planète ovale (1188 points avec son équipe nationale, derrière l’Anglais Jonny Wilkinson) affirme toutefois qu’il ne sait pas encore s’il utilisera cette année sabbatique : « Je n’ai pas du tout pensé à la possibilité d’aller en Europe, au Japon ou juste de prendre un congé ». Concernant sa prolongation, c’est la perspective d’une nouvelle Coupe du monde avec les All Blacks en 2015 en Angleterre qui a pesé. « Plusieurs raisons expliquent mon choix mais la principale était le maillot all black. Si j’étais parti, je n’aurais plus pu le porter et c’était une très bonne raison de rester. » Carter n’a toutefois jamais caché sa frustration de n’avoir pas véritablement pris part au Brennus de Pe