Les vérités d’Alexandre Roumat sur son départ de l’UBB pour Toulouse
Les vérités d’Alexandre Roumat sur son départ de l’UBB pour Toulouse
Le samedi 8 octobre 2022 à 9:32 par David Demri
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Alexandre Roumat n’a pas été conservé par les dirigeants de l’Union Bordeaux-Bègles au mois de juin dernier.
Le Stade-Toulousain s’est alors rapidement positionné sur le joueur JIFF pour l’enrôler et renforcer son paquet d’avants.
Interrogé via La Dépêche, Alexandre Roumat a expliqué sa décision de quitter l’UBB pour rejoindre le club de la Ville Rose.
Il précise être en contact avec Toulouse depuis plusieurs années déjà. Extrait:
« Ce que j’aime dans ce club, c’est cette notion d’héritage : on croise d’anciens grands joueurs au quotidien, la plupart des membres du staff ont gagné des titres ici… Ce sentiment de transmission c’est quelque chose de très fort. Plus qu’un poids sur les épaules, c’est plutôt quelque chose qui me transcende. Cet héritage, il donne de la force.
Pour être honnête, cela faisait plusieurs années qu’il y avait des contacts. Il y a deux ans, j’avais fait le choix de rester à Bordeaux car c’était la suite logique de cette aventure, on commençait notamment à goûter aux phases finales. J’avais longtemps hésité. Toulouse est un club que j’ai toujours admiré, pour son palmarès et sa façon de jouer. Cette fois, j’ai senti que j’arrivais en fin de cycle et j’avais envie d’un nouveau challenge.
Bordeaux avait aussi une ambition forte mais c’est sûr que Toulouse, c’est LA grosse écurie du Top 14. Quand je vois que bon nombre de mes coéquipiers, plus jeunes que moi, ont déjà gagné des titres, ça fait envie. Même si j’étais gosse, j’ai eu la chance de vivre ça en 2002 à travers mon père et j’aimerais bien y goûter à mon tour (sourire). »
Aussi, Alexandre Roumat n’a pas caché l’un de ses objectifs : retrouver le XV de France, si possible pour la Coupe du monde. Extrait:
« Forcément, quand tu as été appelé en jeunes et que tu as goûté à des stages en A, tu as envie d’y revenir. La saison dernière, à l’UBB, j’avais moins de visibilité donc c’était plus compliqué d’y prétendre, sachant le nombre de très bons joueurs qu’il y a mon poste. Ma motivation première, c’est d’essayer de m’imposer au maximum ici pour justement avoir un peu plus de visibilité. Je suis aussi conscient qu’il y a des joueurs qui ont déjà marqué des points et qui ont de l’avance mais, oui, c’est un truc que je garde dans un coin de ma tête. »
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La modestie et l humilité incarnée ! Tel père , tel fils !! Lol ..
bon joueur, mas pour l EDF il y a du chemin a parcourir,mais l ambition c est bien de l avoir
L’imbécilité de l’UBB est effectivement de renier cette notion d’héritage. On fait passer ce club pour un club neuf mais son blason et son nom évoquent l’union de deux clubs historiques, le CABBG et le Stade Bordelais. Toulouse a thésaurisécson héritage et ils ont mille fois raison. Bordeaux a la connerie de renier le sien. Tant pis pour eux.
Vu ce qu’il montre depuis le début de saison, il ne doit pas très loin de l’EDF. Il y a des joueurs devant lui, c’est une évidence, mais il peut déjà viser de passer devant Cretin par exemple. Lui, Iturria… le réservoir est quand même pas mal. La concurrence va être féroce.
et oui grandir dans un club qui est le paris saint germain du rugby avec son plus gros budget. l’ubb avec un huitième budget ne peut concurrencer.
Attention aux aigreurs d’estomac, ça provoque des ulcères…
Seul club du top 14 ayant son propre stade quand à le comparer au psg, c’est grotesque. Pour preuve, ils n’ont nullement cherché à conserver Kolbe dont les prétentions salariales étaient en contradiction avec la politique salariale d’un club
Il faudrait rajouter que le public et la ville porte cet héritage. C’est un tout unique à mon sens.