Rory Kockott impressionne à Castres !
Rory Kockott impressionne à Castres !
Le vendredi 7 octobre 2022 à 15:40 par David Demri
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Le demi-de-mêlée international Français Rory Kockott a mis un terme à sa carrière au mois de juin dernier.
Depuis, ce-dernier a intégré le staff du Castres Olympique en tant que responsable de la défense Tarnaise.
Le troisième ligne Castrais Mathieu Babillot n’a pas manqué de dire le plus grand bien de l’ancien demi-de-mêlée. Extrait:
« Au fond de soi, on ne change pas comment on est. Et il a toujours cette niaque, cette envie de gagner. Qui est différente, mais il a envie de nous la transmettre. C’est presque une révélation. Mais j’ai lu qu’il disait qu’il savait depuis un petit moment qu’il finirait à ce poste-là. Que ça viendrait. »
Le manager Pierre-Henry Broncan encense également Rory Kockott. Extrait:
« C’est marrant de voir que le joueur le plus indiscipliné du Castres Olympique est devenu l’entraîneur le plus exigeant du Castres Olympique sur la discipline. Ça lui fait du bien par rapport à l’arbitrage, il comprend que c’est important. C’est un demi de mêlée. Donc quand tu es demi de mêlée, tu passes plus facilement de joueur à entraîneur. Normalement, tu as réfléchi au jeu dans son globalité. C’est un avantage. Aujourd’hui, il est entraîneur. Il a beaucoup d’énergie, comme un jeune entraîneur. En tous cas, on est satisfaits de sa présence. »
Pour sa part, Rory Kockott affirme se sentir vraiment bien dans son nouveau rôle. Extrait:
« Quand tu connais les gens, les relations sont plus faciles. Si j’étais arrivé dans un nouveau club, ça n’aurait été pareil. Si les gens t’apprécient, ils t’écoutent. Ce n’est pas juste un mec en plus qui vient t’expliquer les choses. C’est positif. On ne peut pas garder la même relation, mais il faut garder certaines choses que l’on avait. Il faut s’adapter. Mais on doit rester connectés.
J’adore l’idée de se mettre au bord du précipice physiquement, d’avoir envie d’abandonner et de ne pas le faire. Je le fais de temps en temps avec les préparateurs physiques. Car le rugby à toucher et le foot avec eux et les kinés, c’est moins intéressant. Parce que certains sont très bons, mais d’autres sont très mauvais! Comme Julien Rebeyrol, qui a deux pieds gauches et deux mains droites (sic). Et ils s’énervent très vite… »
Julien Dumora conclut. Extrait:
« Franchement, quand j’ai su qu’il allait entraîner, je n’ai pas été surpris. Il a le leadership en lui, c’est un meneur d’homme, il aime être comme ça et c’est naturel. Il aime donner de l’envie aux mecs, être derrière eux et toujours pointilleux. C’est ça façon d’être. L’autre jour, à l’entraînement, alors que les avants faisaient des touches, il est allé se mettre en position de demi de mêlée adverse. Et il s’est mis à crier plusieurs fois: monsieur l’arbitre, monsieur l’arbitre! Le lancer n’est pas droit! Pas droit! Et du coup, là où les mecs faisaient huit ou neuf sur dix, ils sont descendus à six ou sept. C’est Rory quoi… »
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Comme les rosbifs, c’est le genre de joueurs que l’on a adoré détester en tant qu’adversaire et dont on aime bien avoir des nouvelles ensuite. C’est bien de garder des personnages comme lui dans le paysage du rugby.