Le polyvalent trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Smaïli s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer son début de saison avec le XV de la Rade.

Ce-dernier explique dans un premier temps s’être bien senti lors du match contre Clermont, dimanche soir à Mayol.

Il indique trouver de plus en plus sa place au sein du groupe. Extrait:

« Face à Clermont, notamment en première période, ça s’est bien passé collectivement et, de fait, chaque mec a pu prendre du plaisir. Personnellement, je sens que je prends confiance. Dans le groupe depuis la saison passée, je trouve un peu mieux ma place, et j’arrive à enlever un peu les freins que je pouvais avoir dans le passé. Je sens que ça vient. Même au regard des mecs, je me fais ma place et je ne suis plus uniquement le petit jeune… ça m’encourage.« 

D’ailleurs, il affirme avoir pris confiance depuis que le staff lui a proposé de prolonger son contrat pour les trois prochaines saisons. Il rêve de réussir au RCT. Extrait:

« Le fait qu’ils me proposent une prolongation de trois ans en fin de saison passée, déjà, m’a permis de voir que le staff m’accordait sa confiance. C’était important pour moi de sentir ce soutien, et je vois que des choses sont mises en place sur le terrain, alors je veux faire en sorte que ça dure.

J’avais un rêve depuis mon plus jeune âge : réussir à Toulon. Alors quand on te propose de devenir pro dans ton club, forcément que ça fait peser la balance. Donc même si je me suis posé des questions l’an passé, j’ai vu que ça se terminait mieux pour moi, et j’ai eu cette proposition pour rester sur la durée. Je ne veux pas passer à côté de cette opportunité de réussir à Toulon. »

Mathieu Smaïli reste néanmoins conscient que son ascension a pris plus de temps que prévu comparé à certains jeunes de sa génération comme Louis Carbonel, Jean-Baptiste Gros ou encore Florent Vanverberghe.. Extrait:

« C’était un rêve, et je voulais me donner les moyens de réussir. Alors bien sûr, ça a été un peu long par rapport à certains mecs de ma génération… Mais c’est mon parcours, c’est ainsi que je me suis construit. à moi, désormais, de faire en sorte que ça continue.

Gros, Carbonel et Vanverberghe ? Je voulais qu’ils réussissent, et en même temps j’observais bien que je n’arrivais pas à prendre le même train qu’eux… ça a été un peu plus long pour moi, mais je veux continuer à bosser pour tenter d’arriver au même niveau qu’eux. »