Le duo Pierre Mignoni – Franck Azéma à la tête du sportif du Rugby Club Toulonnais interpelle de nombreux consultants du rugby.

Certains estiment que ce duo sera amené à exploser lorsque les résultats du RC Toulon chuteront.

Questionnés à de nombreuses reprises sur ce duo, Pierre Mignoni et Franck Azéma ont toujours expliqué que tout se passait merveilleusement bien.

De nouveau questionnés sur le sujet dans les colonnes du Midi Olympique, les deux techniciens ont de nouveau voulu rassurer tout le monde. Extrait:

Pierre Mignoni : 

« On sait que ça pose question mais c’est la personnalité des gens qui font que ça marche ou pas. C’est le cas dans tous les staffs. Franck est plus sur le terrain avec les trois-quarts. Effectivement, Franck fait plus les arrières que moi au quotidien. Mais rien n’est cloisonné. Par exemple, tout à l’heure, j’animais un atelier skills avec les trois-quarts.

Peut-être que c’est moi qui prendrai les trois-quarts, un jour. Ou Max Petitjean ou Frédéric Michalak. Pour animer une séance de 40 minutes, Franck n’est pas tout seul. Avant, on le faisait, quand on était à Toulon et Clermont, chacun de notre côté. Mais les staffs ne fonctionnent plus de la même manière. »

Franck Azéma : 

« Moi, je le vois comme une opportunité d’avoir plus de temps, d’être plus efficace. On ne veut pas s’enfermer. Sinon ça voudrait dire que Pierre n’est pas capable de faire l’attaque, par exemple, et moi autre chose. En fait, quand on arrive le matin, généralement tôt, on échange sur tout : la stratégie, la défense… Ce serait con de se limiter. »

Lorsque le journaliste leur demande comment évoluera la situation en cas de gros désaccord, Pierre Mignoni et Franck Azéma ont réagi. Extrait:

Pierre Mignoni : 

« Pour le moment, ça se fait au feeling. Sincèrement. Même sur les remplacements, les coachings… On se dit : « Qu’est-ce que t’en penses ? Ah oui, bien vu, je n’y avais pas pensé… » Ça se faire de manière spontanée. Ce ne sera pas mes choix et ce ne sera pas ses choix. Ce sont nos choix. On les assume et on y va. Il y a des choses évidentes et d’autres qui peuvent questionner. Pour l’heure, je vous rassure, on n’a pas trop de questions à se poser avec toutes les blessures que l’on a. »

Franck Azéma : 

Parfois, on a notre propre idée chacun de notre côté. Une fois qu’on les confronte, on discute puis on finit par se mettre d’accord. Il y a rarement de raison d’aller au clash. Dans ma carrière, ça a dû m’arriver deux ou trois fois, de toute manière. Généralement, les techniciens d’un club ont la même vision. Et puis, si un joueur est bon, ça se voit ; s’il ne l’est pas, ça se voit aussi. S’il n’y a pas de consensus ? Je ne vois pas pourquoi ça arriverait… Mais si ça se présente, à un moment, et bien on dira : « Ok, on fait comme ça alors. » Et on verra comment on peut apprendre de ça. »