L’ailier international Français du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer le début de cette saison 2022 / 2023.

Il ne le cache pas : il va s’agir d’une saison particulière puisque la Coupe du monde de 2023 approche à grands pas.

Mais il ne se sent pas capable de demander à son manager de pouvoir récupérer davantage que les autres par peur de « lâcher » le groupe Toulonnais. Extrait:

« Cela peut être compliqué de switcher entre club et sélection. Mais on le fait depuis plusieurs saisons. La différence, cette fois, c’est qu’il y aura en plus la Coupe du monde au bout. Ce sera donc encore plus long que d’habitude. 

Le problème, c’est que c’est justement au printemps que tout se joue. J’ai regardé le planning : il n’y aura pas vraiment de week-end libre jusqu’à fin juin. La récupération, ce sera donc le lundi (il sourit). Et puis c’est dur de dire à son manager qu’on a besoin de récupérer. On ne va pas se mentir, c’est même très dur car on peut avoir l’impression de lâcher le groupe et les copains. C’est là que la compétence des staffs est importante. Ils connaissent nos charges de travail. C’est eux qui doivent sentir quand on a besoin de couper un peu. »

Le troisième ligne du Racing 92, Wenceslas Lauret confirme. Extrait:

« Les mois qui précèdent une Coupe du monde, la préoccupation de tout joueur susceptible d’être appelé est d’éviter la blessure. Mais on n’évite pas une blessure, on la subit. Et le meilleur moyen de ne pas la subir est de se livrer sans calcul, d’être toujours à 100 % dans son match. »