Léon Loppy regrette de ne jamais avoir joué pour le Stade-Toulousain
Léon Loppy regrette de ne jamais avoir joué pour le Stade-Toulousain
Le jeudi 30 juin 2022 à 11:05 par David Demri
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L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Léon Loppy s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer sa carrière de rugbyman.
Celui qui a remporté le Bouclier de Brennus avec le RCT en 1992 a dans un premier temps cité le partenaire qui l’a le plus marqué.
Il évoque Michel Périé et Marc de Rougemont. Extrait:
« Il y en a eu plusieurs à Toulon, mais tout au long de ma carrière, il y a eu Michel Périé et Marc de Rougemont. J’ai joué pratiquement toute ma carrière professionnelle avec Marc. Mes enfants l’appellent « Tonton Marco » et ses filles m’appellent « Tonton Léon ». On n’habitait pas loin, on a vécu de grosses choses ensemble. J’ai un lien particulier avec lui. À Toulon, on est tous très proches mais j’ai joué la plus grande partie de ma carrière avec Marc. »
Le match qui l’a le plus marqué ? Le quart de finale contre Tarbes en 1992. Extrait:
« Le quart de finale contre Tarbes en 1992, à Narbonne. Il y avait 27-27 à la fin du temps réglementaire, puis 30-30 à la fin des prolongations, et on gagne au bénéfice des essais (deux à un). On a remonté douze points de retard alors qu’il ne restait que huit minutes à jouer. Les supporters toulonnais partaient même du stade et, avec douze points d’avance, l’entraîneur de Tarbes, Philippe Dintrans, a voulu faire tourner son effectif. Michel Périé avait du mal avec un pilier adverse (Alain Teulé) et quand il est sorti (remplacé par Philippe Capdevielle à la 55e), ça a renversé la vapeur, on a repris le dessus et on a marqué deux essais (par David Jaubert, 72 et 77e). »
Dans la foulée, Léon Loppy l’avoue : il aurait vraiment aimé jouer pour le Stade-Toulousain. Extrait:
« Au Stade Toulousain, par rapport à mon jeu. Je n’avais pas un jeu « à la Toulonnaise » : même si j’avais la mentalité, j’étais plutôt joueur. J’ai failli partir à Toulouse, d’ailleurs, quand j’étais jeune, avant d’aller à Toulon, mais c’était trop loin. J’avais déjà du mal à venir à Toulon parce que c’était loin par rapport à La Seyne-sur-Mer, alors Toulouse… J’ai mis trois ans pour venir à Toulon. La première année j’ai refusé, la deuxième année j’ai signé puis je me suis rétracté, et je suis venu la troisième année. »
Concernant la bagarre la plus impressionnante, il cite celle contre Grenoble lors de la saison 1990 / 1991. Extrait:
« Beaucoup de gens font référence à la bagarre générale contre Bègles en 1991 à Mayol (victoire 18-9), mais c’est à Grenoble la plus grosse. C’est la première fois que j’ai eu la rage. Les Grenoblois étaient solides, vraiment solides. Sans manquer de respect aux Béglais, ça n’avait rien à voir. C’était plus violent à Grenoble, on perd 9-3, mais ça a été un gros match, le plus violent que j’ai joué (d’un coup de poing, il brisera la mâchoire du deuxième-ligne isérois Stéphane Geraci). »
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On n’est jamais déçu par les Seynois, la preuve ! T’aurais dû y aller à Toulouse si tu les bades tant que ça !
capable d aller a marquet lui dire en face
Que veux-tu que j’aille faire dans ce stade et cette ville de m… ? Moi ma ville et mon club c’est TOULON et rien d’autre ! Les bandeurs de la moitié des clubs du Top 14 comme certains présidents, je comprendrai jamais.
Un homme de goût.
Tu sais, le goût et les couleurs !