Zach Mercer : « Il va falloir que j’aille m’asseoir à côté de lui dans le vestiaire »
Zach Mercer : « Il va falloir que j’aille m’asseoir à côté de lui dans le vestiaire »
Le dimanche 26 juin 2022 à 14:07 par David Demri
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Le troisième ligne Anglais de Montpellier, Zach Mercer s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest pour évoquer la victoire du MHR en finale du Top 14.
Il l’affirme : remporter le Bouclier, c’est dingue et exceptionnel. Extrait:
« C’est dingue. Il va me falloir un moment pour réaliser ce que nous avons réussi avec ce groupe. C’est exceptionnel. Reposez-moi la question dans une semaine. Quand je suis arrivé en France, je pensais que la Coupe d’Europe était le trophée le plus important et puis j’ai compris que ce titre représentait et notamment pour les gars comme Guilhem Guirado Fufu Ouedraogo, Kylian Galletier qui mettent un terme à leur carrière, pour Benoît Paillaugue qui quitte le club. Je ne les remercierai jamais assez pour la manière dont ils m’ont aidé à trouver mes marques. »
Il rappelle avoir remobilisé ses partenaires lorsque le MHR menait 20 à 00 en début de rencontre. Il ne souhaitait surtout pas que son équipe se relâche. Extrait:
« Que c’était possiblement dangereux. Toulouse était un peu dans la même position la semaine dernière. C’est ce que j’ai dit à Guilhem quand nous sommes réunis en cercle : il faut qu’on « switche » tout de suite. C’est à la fois une situation dans laquelle vous désirez être et en même temps, vous passez de la position de chasseur à chassé. Mais ces vingt premières minutes ont été très bonnes, c’est sans doute notre meilleure entame de match de la saison. J’ai vraiment aimé la façon dont nous avons abordé la demi-finale et la finale en outsiders pour finir avec le trophée. »
Il compte bien s’asseoir à côté du Bouclier de Brennus dans le vestiaire pour réaliser l’exploit effectué par son équipe. Extrait:
« Il va falloir que j’aille m’asseoir à côté de lui dans le vestiaire. Que je le regarde bien avec le nom de Montpellier gravé dessus pour la première fois. Et que je m’offre un moment de réflexion pour mesurer ce que l’équipe a réalisé et ce que j’ai réussi à titre personnel. »
Il explique dans la foulée que Montpellier est parti de très loin pour remporter ce titre et a même eu une réunion de crise en tout début de saison. Extrait:
« On a commencé par ne gagner que deux matchs et faire un nul lors des sept premières journées et on a eu ce que j’appelle une première réunion de crise. Et puis on a gagné au Racing et on a enchaîné dix victoires de suite. Les liens se sont renforcés. On est devenus des amis.
Mais avant la finale, Philippe Saint-André nous a dit : « les gars si vous remportez cette finale, vous ne serez plus des amis, vous serez les membres d’une même famille. Dans trente ans, vous vous en souviendrez. Comme je l’ai dit, il faut que je prenne la mesure de tout ça mais j’ai définitivement pris la bonne décision en venant en France. Je suis vraiment fier. Je sais que Montpellier avait plutôt une mauvaise réputation. Mais on est en train de changer ça. Il n’y a pas de barrière. Vous savez quand je vais m’asseoir à côté de Mohamed Haouas au petit-déjeuner, il ne parle pas un mot d’anglais mais on se débrouille pour rigoler et se foutre l’un de l’autre. Et c’est ce que ce groupe a construit et le mérite en revient à Philippe (Saint-André). On sera là l’an prochain pour jouer dans la cour des grands. »
Pour conclure, Zach Mercer remercie grandement Philippe Saint-André d’avoir cru en lui et d’être venu le chercher. Extrait:
« Il est venu me chercher. Il croyait en moi. Il a dit au président. Il m’a donné sa confiance. Je ne saurai trop le remercier. Quand je vois sa réaction au coup de sifflet final, je réalise ce que ce titre représente pour lui. L’an passé le club luttait pour éviter la relégation. Cette année, nous sommes allés en quart de finale de Coupe d’Europe et nous avons remporté le Top 14. Même si nous allons perdre des joueurs. Philippe est un mec intelligent. Il m’a dit : « Zach, on sait que ce que tu peux nous apporter ». Que ce soit Philippe, Jean-Ba (Elissalde) ou Z (Azam). Ils me laissent faire ce que je sais faire. »
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