L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est longuement confié dans les colonnes de Var-matin pour évoquer son poste de président du club de football de Hyères.

Cette première saison à la tête du club de Hyères a été un calvaire ou presque.

Il faut dire que le club Hyérois a été menacé de relégation en raison de résultats très poussifs tout au long de la saison.

Mourad Boudjellal fait le point un an après sa prise de fonctions. Extrait:

« J’essaie de tout comprendre. Je fais comme j’ai fait dans le rugby, je mange des matchs. Et je vais y arriver. C’était une année pour apprendre. D’ailleurs, au RCT, je ne suis pas monté la première année, j’ai beaucoup appris, comme aujourd’hui. Je ne connaissais pas du tout le milieu du foot et, parfois, ça pourrait ressembler à du Zola. »

Il avoue avoir déjà pensé à claquer la porte. Extrait:

« Je me suis demandé plusieurs fois où j’étais, ce que je foutais là. Beaucoup de joueurs sont traumatisés, ils ont du mal à donner leur confiance. Je le constate, le modèle économique du foot aboutit à ce que certains se fassent avoir. Moi, je fonctionne à la confiance, c’est pour cela que je change pas mal de choses, dans le groupe et dans le staff, pour atteindre ce modèle. »

Ce qui l’agace le plus ? Le manque de travail des joueurs. Extrait:

« Le manque de travail individuel. C’est frustrant pour moi, qui ai connu Jonny Wilkinson qui travaillait de 8 heures à 21 heures. Dans le foot, certains pensent qu’ils sont des ouvriers spécialisés. Moi j’essaie d’inculquer une méthode. »

Pour conclure, il affirme chercher la gagne, qu’importe la manière. Extrait:

« Je me fous de la manière, je cherche le résultat. Les victoires sont toujours belles. Surtout sur le tableau d’affichage, car parfois, on dirait du Van Gogh. »