L’ouvreur international Italien de Montpellier, Paolo Garbisi s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la finale du Top 14 à venir contre le Castres Olympique, ce vendredi soir au Stade de France.

Ce-dernier l’annonce dès le départ : il n’aime pas défendre… mais il n’a pas le choix. Extrait:

« Je dois être honnête avec vous, je n’aime pas défendre. Je ne vais pas dire que c’est ce que je préfère dans ce sport mais il faut le faire. Les gens m’ont souvent posé cette question. Je pense que ce n’est pas difficile de défendre. Ça dépend juste de l’envie que l’on a de se jeter, de plaquer, de prendre des coups.

Un mec dans la rue est capable de faire un plaquage. C’est avant tout mental qu’il faut avoir le déclic car techniquement, ce n’est pas dur. Dans un championnat aussi physique que le Top 14, j’ai compris que les 8 et les 12 allaient constamment venir me chercher. Je dois répondre présent. Et tant pis si le lendemain, j’ai mal aux épaules. »

Dans la foulée, Pablo Garbisi évoque son duel à venir avec le Castrais Benjamin Urdapilleta. Extrait:

« Urdapilleta ? Il a le vécu pour bien gérer ces rencontres-là, il était là en 2018. Il sait ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire. Il a un très bon jeu au pied, Dumora aussi. Rivaliser dans ce secteur sera une des clés du match. »

Pour conclure, Paolo Garbisi explique ce qui diffère quand il évolue avec Montpellier et quand il évolue avec l’Italie. Extrait:

« Avec Montpellier, il faut gagner, on est là pour ça. Avec l’Italie, c’est différent : si on l’emporte, c’est un plus. Mais si l’on perd, les gens ne sont pas surpris, malheureusement. Il ne faudrait pas que ce soit comme ça mais bon… »