Baptiste Serin : « Il n’y avait plus de respect pour Toulon ! »

Baptiste Serin : « Il n’y avait plus de respect pour Toulon ! »

Le samedi 30 avril 2022 à 8:08 par David Demri

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Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la remontada à du RCT au classement.

Ce-dernier est notamment revenu sur son coup de sang effectué à l’issue de la défaite concédée à domicile contre le Castres Olympique, au Stade Mayol.

Il avait alors annoncé à son groupe que le RCT allait passer en mode survie pour éviter la relégation en Pro D2. Extrait:

« Ce match a montré qu’on n’était pas invité face aux équipes du dessus. À ce moment, on est entrés vraiment dans le doute. J’ai essayé de changer la mentalité de l’équipe. La semaine suivante, avant Bègles, a été la meilleure en termes d’entraînement. On s’est un peu frictionnés, on était énervés. J’ai senti que l’orgueil était touché. À nouveau, le côté compétiteur des mecs est né pour se sortir de la merde. »

Il revient sur les différentes étapes de cette remontada. Extrait:

« L’équipe a changé mentalement. Bègles, c’est le tournant de la saison. On aurait pu avoir la tête au fond de la gamelle avec un autre revers à la maison. L’autre tournant, c’est le succès au BO. Tout le monde disait qu’on avait des matchs en retard. Mais, il fallait les gagner. On a eu plein de matchs où ça se joue à que dalle. Maintenant, on les gère mieux. »

Par ailleurs, Baptiste Serin indique que le retour des blessés a grandement joué dans le renouveau du RCT. Extrait:

« D’abord, ce sont les retours de nos blessés. C’est le fonds de commerce. Quand tu as plus de matière, tu peux construire quelque chose. La concurrence s’est étoffée. Elle est saine. Les entraînements ont complètement évolué. On a plus bossé notre fond de jeu. Tout est bien plus cadré sur ce que l’on veut mettre en place. Grâce à ça, on arrive avec de la confiance en match. »

Il ne cache pas que l’arrivée de Franck Azéma a grandement aidé. Extrait:

« Pour construire ce que l’on fait, il faut un discours et une méthode qui passent. Les entraînements doivent aussi être cohérents avec le plan de jeu. Il faut mettre les mecs en confiance lors des discours. Franck et les nouveaux arrivants ont apporté. Mais, si tu mets le groupe actuel avec Patrice (Collazo), peut-être qu’on n’aurait pas été à la même place. Un autre point important : la ferveur est revenue à Mayol. »

Il estime que le RCT est désormais redouté. Extrait:

« La communication entre les joueurs, le staff, les supporters, les partenaires s’est restructurée. Nous faisons bloc. Les joueurs ne demandaient que ça. On tire dans le même sens. Comme par hasard, maintenant, Toulon est redouté. »

Dans la foulée, Baptiste Serin l’affirme : plus personne n’avait de respect pour le Rugby Club Toulonnais à un certain moment.

Et pour cause, toutes les équipes venaient à Mayol pour gagner étant donné la méforme du RCT. Extrait:

« Il n’y avait plus de respect pour Toulon. C’est la vérité. On se l’est dit dans le groupe. On a crevé l’abcès. Toutes les équipes venaient à Mayol pour gagner. Elles le disaient ! On ne s’est jamais permis de dire qu’on allait gagner quelque part. On a juste des matchs qui comptent. On n’est pas partis au Velodrome en se disant qu’on allait gagner de manière tranquille contre Toulouse, même s’ils étaient remaniés. Heureusement, sinon, on en aurait pris 30. »

C’est avant le match sur la pelouse de Brive que les joueurs ont voulu crever l’abcès. Malgré une grosse remise en question, le RCT s’inclinait à Brive. Extrait:

« C’était avant Brive, à l’aller. Peu de monde le sait. On a eu une grosse remise en question. Le groupe, sans le staff. On s’est mis à 50, en rond. Chacun a pris la parole. La réunion a duré 2 h 30. Chacun a dit ce qu’il pensait. On a décidé de remettre l’équipe au centre. Tous les électrons, un peu en marge, devaient revenir. On voulait que l’équipe prenne. Avant, ce n’était pas le cas. Après, j’ai senti plus de sourires. Il y a eu un départ.

C’est con à dire, mais on a eu besoin d’un élan, d’un nouveau discours. Il a été apporté par Franck Azéma. Mais, il ne faut pas dire qu’avant, tout était mal. L’année du Covid-19, on était 4e du Top 14. »

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6 Commentaires

  1. marc 30 avril 2022 at 10h- Répondre

    Oui et pourtant certains défendent encore Collazo, c’est pas croyable à croire qu’ils aiment se faire uriner dessus !

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    • Mayol83 30 avril 2022 at 17h- Répondre

      Oui Marc encore 30 pipes…

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  2. Nada 30 avril 2022 at 13h- Répondre

    Et pourtant Serin était un des soutiens de Collazo…. C’est dire !

    Que le porte-parole des joueurs, Carbo, ne doit pas trinquer, grand maître de la connerie .

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  3. Nada 30 avril 2022 at 13h- Répondre

    Tu vois , marc , tous tes pouces rouges sont mis anonymement par des brêles qui se vengent sur toi mais planqués derrière leurs claviers, ils n’affichent pas leurs noms, n’argumentent pas parce qu’ils ont tort de l’avoir soutenu.

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    • marc 30 avril 2022 at 17h- Répondre

      C’est les cocus de Collazo, ceux qui l’ont défendu jusqu’au bout mais qui ne peuvent aujourd’hui que constater l’implacable, Dieu sait qu’ils sont nombreux… Et qu’ils ont encore mal au c… !

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  4. Nada 30 avril 2022 at 13h- Répondre

    Hier, en déclarant son amour du club il rajoutait :  » le groupe de n’est jamais lâché  » …

    De la comm !

    Car il trahit ici par des propos contradictoires la réalité :  » Ce-dernier est notamment revenu sur son coup de sang effectué à l’issue de la défaite concédée à domicile contre le Castres Olympique, au Stade Mayol.

    Il avait alors annoncé à son groupe que le RCT allait passer en mode survie pour éviter la relégation en Pro D2. Extrait:

    « Ce match a montré qu’on n’était pas invité face aux équipes du dessus. À ce moment, on est entrés vraiment dans le doute. J’ai essayé de changer la mentalité de l’équipe. La semaine suivante, avant Bègles, a été la meilleure en termes d’entraînement. On s’est un peu frictionnés, on était énervés. J’ai senti que l’orgueil était touché. À nouveau, le côté compétiteur des mecs est né pour se sortir de la merde  »

    –  » à nouveau le coté compétiteur des mecs est né  » , c’est donc qu’il avait disparu !

    Ensuite :  » C’était avant Brive, à l’aller. Peu de monde le sait. On a eu une grosse remise en question. Le groupe, sans le staff. On s’est mis à 50, en rond. Chacun a pris la parole. La réunion a duré 2 h 30. Chacun a dit ce qu’il pensait. On a décidé de remettre l’équipe au centre. Tous les électrons, un peu en marge, devaient revenir. On voulait que l’équipe prenne. Avant, ce n’était pas le cas  »

    – Lisez bien :  » avant ce n’était pas le cas  » ! On peut pas être plus clair….

    Et de la part d’un ancien soutien de Collazo, pouh…..

    Ce mec clivant avait détruit l’unité du groupe d’abord par sa personnalité , ensuite par son incompétence qu’on lit ici :

     » Les entraînements ont complètement évolué. On a plus bossé notre fond de jeu. Tout est bien plus cadré sur ce que l’on veut mettre en place. Grâce à ça, on arrive avec de la confiance en match.  »

    ET :  » Pour construire ce que l’on fait, il faut un discours et une méthode qui passent. Les entraînements doivent aussi être cohérents avec le plan de jeu. Il faut mettre les mecs en confiance lors des discours. Franck et les nouveaux arrivants ont apporté.  »

    – Du lourd, du très lourd !

    C’est pas fini :  » La communication entre les joueurs, le staff, les supporters, les partenaires s’est restructurée. Nous faisons bloc. Les joueurs ne demandaient que ça. On tire dans le même sens. Comme par hasard, maintenant, Toulon est redouté  »

    Ah , le hasard 🙂

    C’est pour les bobos, le hasard, les benêts !

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