Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Julien Hériteau s’est confié encore conférence de presse sur le match à venir contre l’UBB, programmé dimanche soir.

Ce-dernier explique que le RCT est clairement en mode phase finale, conscient qu’en cas de défaite, il faudra tirer un trait sur le top 6. Extrait:

« L’état d’esprit est positif. On est en pleine forme. On est content car on sort d’une victoire. Ce sont des matches de phase finale. Ce sont des matches couperets dont on est motivé pour le match qui nous attend à Chaban-Delmas.

On a en tête le top 6. On sait que l’on n’ a pas le droit à l’erreur. On est en mode phase finale, clairement. On a vécu pas mal d’émotions au Vélodrome face à Toulouse, on a montré un bel état d’esprit pour remporter cette victoire avec un public qui nous a soutenu. Ça nous a fait beaucoup de bien.

Et on a beaucoup d’énergie pour ce weekend à Bordeaux qui va être un gros match. Ils sont deuxième du championnat et ils viennent de faire une belle performance face à Montpellier. Donc il faudra être présent dans tous les domaines du jeu. »

Dès mardi, les Toulonnais se sont remis au travail pour préparer ce match contre l’UBB. Extrait:

« On s’est remis dans le bain tout de suite malgré deux jours de repos car le match est programmé dimanche soir. On a évacué très vite la victoire contre Toulouse pour se concentrer sur le match qui arrive. On a rapidement basculé sur le match contre Bordeaux avec de la vidéo pour voir ce qui nous attendait car c’est un gros challenge qui nous attend dimanche. »

Il rappelle dans la foulée que le RCT n’est plus maître de son destin. Extrait:

« On n’est pas maître de notre destin sur cette fin de saison, on a du retard, on est derrière et à la moindre erreur c’est terminé. Donc on est en mode phase finale. On n’a rien à perdre car on sait que l’on est protégé de la descente désormais. D’un autre côté, on peut accrocher quelque chose d’exceptionnel et ce n’était pas prévu il y a quelques semaines. C’est plaisant. Mais si jamais il y a un faux pas et que ça s’arrête, ce sera ultra frustrant. Mais il faut prendre du plaisir. »

Il s’attend à un match forcément très coriace face à l’UBB. Extrait:

« C’est solide Bordeaux, surtout à la maison avec 30 000 supporters à Chaban-Delmas, c’est encore plus compliqué. Ils sont revenus en forme et c’est assez similaire à ce que peut faire Toulouse. Ce qui va nous attendre, c’est un peu la même chose. Ils sont très solides dans les rucks et dans les phases de combat, dans les 22 mètres adverses. L’occasion au pied va être déterminant, il faudra être vigilant, ne pas faire n’importe quoi. C’est ce qui nous attend ce weekend. »

Concernant le retour de Baptiste Serin à Chaban-Delmas, Julien Hériteau rappelle que le demi-de-mêlée est à Toulon depuis déjà trois ans. Extrait:

« Baptiste Serin ? Ça fait trois ans qu’il est à Toulon. Chaque année c’est un peu particulier pour lui, c’est normal. Mais au bout d’un moment, il garde cela pour lui et il n’a rien exposé au groupe. »

Questionné concernant l’état physique des joueurs, Julien Hériteau indique que le groupe a encore de la fraîcheur et l’énergie nécessaire. Extrait:

« Ça va pas mal mais c’est vrai que lorsqu’on enchaîne les gros matches, les organismes sont touchés. Il peut y avoir des petits pépins et des crampes. Mais globalement ça va car on a été managés au cours de la semaine. Les mecs qui ont beaucoup joué peuvent se reposer un peu. Je trouve que l’on est encore frais même si ça tire un peu. »

Contre l’UBB, le RCT devra forcément rectifier les problèmes rencontrés dans les rucks contre Toulouse. Extrait:

« Il faut resserrer les liens, ne pas se couper de ses soutiens. Ça va passer par le soutien offensif, il faut qu’il soit assez proche. Contre Toulouse, ils nous sortaient notre premier soutien et le gratteur arrivait direct. Il nous manquait du soutien. Il faudra être proche, se resserrer et ne pas esseuler les mecs. Il faudra être réactif. Le porteur de balle doit rester le plus longtemps debout pour ne pas s’exposer à un grattage. Et les soutiens doivent vite intervenir aussi. 

Face à Toulouse, on avait analysé l’arbitre de la rencontre. Cela ne nous a pas réussi. Il siffle vachement vite : dès que les défenseurs ont les mains sur le ballon c’était compliqué pour nous. On n’a pas réussi à rectifier cela. Sur les rucks, c’était assez compliqué. On a fait un focus, on a bossé en conséquence et on va voir comment ça se passe.

Il ne faut pas délaisser la zone de ruck. C’est ce qui nous permet d’avoir des ballons propres et rapides. On fait un gros travail pour que ce soit le plus propre possible. Ce n’est pas un secteur qui est délaissé. »