Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa carrière internationale.

Non-rappelé par le sélectionneur Français Fabien Galthié pour le Tournoi des Six-Nations, Baptiste Serin prend son mal en patience.

Ce-dernier explique avoir une très bonne relation avec le staff Tricolore. Extrait:

« J’ai une très bonne relation avec le staff. Ce sont des choix. On parle de l’équipe de France. Les mecs sont tous excellents. J’aime regarder les mecs, analyser leur jeu pour m’adapter quand je suis face à eux. Sur mon esprit compétiteur, je n’ai rien à dire là-dessus. »

Une chose est sûre : il veut retrouver le groupe France et fera tout son possible pour réintégrer l’équipe de France avant la Coupe du monde de 2023.

Selon lui, il fait clairement partie des grands absents du Grand Chelem effectué par les Bleus. Extrait:

« C’est difficile de se projeter. D’abord, ça dépend des résultats du club. Il est évident que les Bleus sont un objectif. Je veux retrouver le groupe France. Je ne le cache pas. Je sais qu’il y a du beau monde. Je ne désespère pas. J’ai fait toutes les sélections depuis Guy Novès. S’il y a des gros absents à ce Grand-Chelem, je fais partie du top 3 ! (sourire) Avec certains de ces mecs, je peux vous dire qu’on en a mangé, du pain noir. Au fond, bien évidemment, j’avais envie d’être avec eux. Je serais un menteur de dire l’inverse. Tu te dis quand même, à un moment : « Putain ! » »

Il indique d’ailleurs comprendre le choix de Fabien Galthié de ne pas le sélectionner pour le Tournoi. Extrait:

« C’est le destin. Je devais me faire opérer. J’avais fait deux matchs avant le Tournoi. Je savais que c’était mort. J’ai apprécié que Fabien Galthié prenne le temps de m’appeler. J’aurais fait le même choix que lui. Je me devais de prendre du recul, même si je me tenais prêt. J’avais le sentiment que je pouvais encore y aller en cas de pépins. »

Pour conclure, Baptiste Serin refuse l’étiquette qu’on veut lui coller. Il explique n’avoir aucun problème avec personne, surtout pas avec ses concurrents. Extrait:

« On veut me filer une étiquette. Mon premier Tournoi, j’ai joué un quart d’heure. Je n’ai jamais râlé. Vous pouvez poser des questions à des mecs à l’intérieur. J’ai une fierté. Je vais en équipe de France pour essayer d’apporter. Sinon, je reste à la maison. On a eu assez de choses négatives dans les années passées. Je n’ai de problèmes avec personne. Les meilleurs sont pris. Je ne générerai jamais de la frustration par rapport à mes concurrents. Je déteste ça. Sur ce côté, j’aime le côté anglo-saxon : je donne le meilleur au profit de la performance collective chez les Bleus et au RCT. »