Les critiques, ses ambitions, le départ de Collazo, ses regrets, ses erreurs : Toutes les confidences de Bernard Lemaître !
Les critiques, ses ambitions, le départ de Collazo, ses regrets, ses erreurs : Toutes les confidences de Bernard Lemaître !
Le jeudi 21 avril 2022 à 9:38 par David Demri
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Le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître s’est longuement entretenu via Midi Olympique.
Ce-dernier a évoqué de nombreux sujets comme sa décision de rejoindre le Rugby Club Toulonnais, d’investir dans le club et d’en devenir le président.
Il est également revenu sur le départ précipité de Patrice Collazo, la gestion de l’équipe première ou encore son amour du vestiaire.
Bernard Lemaître a aussi parlé de sa relation avec les joueurs, ses ambitions à la tête du club.
Bien évidemment, le président du RCT a également évoqué les critiques faites à son encontre par les supporters.
A lire ci-dessous :
C’est quoi le rugby pour vous ?
Je l’ai pratiqué dans les années 60, c’était à Mérignac.
A quel poste avez-vous joué ?
Seconde ligne, à droite. C’était à une époque où les secondes lignes avaient des gabarits moins avantageux qu’aujourd’hui. Je faisais 1,90m et je pesais 100 kilos. C’était considéré à l’époque comme un gabarit crédible. Il n’y avait pas le système du lift à l’époque et de l’ascenseur donc j’avais une très bonne détente.
Aimeriez-vous pratiquer le rugby maintenant ?
Si j’avais 25 ans ce serait une passion encore exacerbée. Je ne sais pas si je le pourrais car le rugby d’aujourd’hui m’impressionne par sa vitesse et sa technicité. On est monté à un très haut niveau, sans parler de l’équipe de France. Mais oui, j’aurais aimé jouer.
Le terme « rugby école de la vie » est-il exagéré ?
Il y a une grande partie de vraie car quand on suit une carrière rugbystique depuis l’âge des juniors et que l’on est dans une filière vertueuse avec de bons éducateurs qui vous forment sur un plan athlétique, technique et comportemental ainsi que mental, c’est une bonne école de la vie.
Le vestiaire a-t-il une signification particulière pour vous ?
C’est quelque chose de très fort, c’est la raison pour laquelle je suis toujours dans les vestiaires avant le match, à la mi-temps et après le match. Je néglige un peu mes partenaires que je délègue pour des tâches plus relationnelles car ce sont mes moments de plaisir.
Les bruits, les odeurs, c’est si enivrant que cela le vestiaire ?
Dans le vestiaire, on reprend les thèmes sur lesquels il a insisté lors de la préparation du match et c’est très intéressant de voir comment les joueurs réagissent par rapport à cela et qui décident de l’exécution des tactiques.
Êtes-vous réceptif au discours du coach ?
La motivation était portée essentiellement sur la volonté, le mental et la nécessité de prendre le dessus sur l’adversaire. C’est quelque chose qui a beaucoup évolué. Il peut y avoir dans un vestiaire une très grande fraternité. Le sport professionnel a ajouté une note que le rugby amateur n’avait pas, c’est cette note très particulière qui fait que les joueurs jouent, s’amusent mais exercent aussi leur métier et dans son métier il faut avoir du succès.
Il faut avoir des c***** ou du courage pour jouer au rugby ?
Il faut les deux. Le rugby, c’est quelque chose de dur donc il faut du courage. Les c**** car il faut aller au-delà et il faut surmonter sa fatigue, sa douleur. Il faut passer un cran encore au-dessus car l’adversaire a le même ressenti et il faut passer au-dessus, c’est là que l’on prend le dessus et quand on le prend collectivement c’est une grande joie.
Aviez-vous une idole ?
J’ai beaucoup admiré des joueurs qui étaient un peu dans mon style : longilignes. J’aimais les joueurs qui se défonçaient sur le terrain de manière particulière. J’ai beaucoup aimé Walter Spanghero, c’était un lion. Aujourd’hui, si Eben Etzebeth est au club, c’est parce que j’ai eu beaucoup d’admiration pour lui lors de la Coupe du monde de 2015 et celle de 2019. C’est un joueur hors-norme, c’est le prototype du très bon deuxième ligne moderne.
Rêvez-vous de rugby ?
Non, je ne rêve pas la nuit. Je dors très peu mais je ne rêve pas. Et après un match, je ne dors jamais. Je revois les phases de jeu. Après un match, je rentre chez moi et ça commence à tourner puis je me projette sur le match suivant.
Quelle était votre plus belle émotion dans le rugby ?
C’est quand mon club de Mérignac est passé de Nationale B à Nationale A. Quand on est monté en Nationale A, c’était une grande évolution. J’étais un jeune président et j’ai ressenti cela comme une très belle récompense.
Quelle est la différence entre être président de Mérignac et être président de Toulon ?
Ce n’est plus le même monde. A l’époque, le rugby était amateur donc on travaillait au club d’une façon associative. Aujourd’hui, je suis l’actionnaire unique du RCT SASP et c’est une entreprise. Je mets beaucoup l’accent sur l’organisation, le management, les relations entre les hommes. Je suis dans une période où je construis beaucoup pour le club avec le Campus, et cela va se poursuivre avec un club house qui sera unique en France.
Pourquoi êtes-vous devenu président ?
A Mérignac j’ai été appelé par le président de l’époque pour le remplacer. Cela lui paraissait naturel. Et à Toulon, ça s’est fait par le jeu des prises de participation dans le capital du club. Au fur et à mesure que Mourad Boudjellal se désinvestissait je l’ai remplacé et j’ai ajouté des moyens financiers importants. Et je suis devenu un président de club alors que ce n’était pas mon intention de départ. Mon intention de départ était seulement d’aider le club avec un peu d’argent à créer des infrastructures qu’il n’avait pas. Ensuite je me suis pris au jeu et aujourd’hui je suis à fond dedans.
Auriez-pu être entraineur ?
Non. Pas du tout. J’ai beaucoup d’admiration pour ce qu’ils font. Ce sont des gens qui sont pendant 18h00 par jour au boulot. Je ne sais pas si pendant les quelques heures qu’il reste ils dorment et quel temps ils consacrent à leur famille et à leur alimentation. Mais c’est fou l’énergie et l’implication qu’ils consacrent à leur boulot. Je n’aurais pas pu faire ce job.
Pourquoi le RC Toulon ?
J’étais à côté et j’étais obligé d’admirer le grand Toulon des années 2010 qui a fait vibrer la région et la France entière. J’ai toujours eu deux clubs de coeur à savoir le Stade-Français et Toulon. Cela aurait pu être Bordeaux ou Toulouse aussi. Mais c’est Toulon. C’est la vie.
Un club se gère-t-il comme une entreprise ?
Il y a beaucoup de points communs, il faut anticiper et prévoir. On est sur le démarrage d’un nouveau plan à 5 ans. Puis il y a la gestion du groupe professionnel avec beaucoup de choses qui remontent au président. Cela me prend énormément de temps comme les contrats, les renouvellements de contrats, un plan de succession sur les joueurs, anticiper les situations au maximum, le recrutement aussi. Puis bien évidemment toute l’organisation du club pour que toutes les parties communiquent. Il faut qu’elles travaillent ensemble : le sportif avec l’administratif avec le juridique… J’aime faire partie du cercle, j’aime être au courant de ce que tout le monde fait. C’est pour cela que je me tiens près d’eux.
Croyez-vous toujours à l’amour du maillot ?
Je suis Toulonnais à fond aujourd’hui et c’est important. Le maillot a un peu changé avec le temps. Les couleurs étaient vierges à mon époque. Maintenant il est bardé de publicités, on peut aller jusqu’à huit ou neuf. Cela altère un peu la pureté du maillot. Mais le maillot est une appartenance. C’est quelque chose de très fort, à Toulon en particulier. Si vous ne ressentez pas cette appartenance, il vaut mieux faire autre chose car la région entière s’identifie à ce maillot et à ce club. Donc oui, pour moi c’est quelque chose de très très fort et il faut faire revenir cela avec les communications que nous avons avec les joueurs, le staff et l’extérieur du club.
Feriez-vous différemment certaines choses ?
On fait des erreurs. Mais il n’y en a aucune que je regrette de manière profonde. On peut par exemple me parler de l’épisode Patrice Collazo. Pour moi, ce n’est pas une erreur. Patrice avait les qualités pour réussir et il n’a pas réussi. Il a fallu que l’on se sépare. Mais je suis content d’être allé au bout de l’expérience avec lui même si ça a coûté au club un début de saison douloureux.
Quelles qualités faut-il avoir pour être un entraineur entraînant ?
La différenciation entre le bourrin pur et le cheval de course, elle est facile à faire dans le rugby d’aujourd’hui. Ce qui différencie un très bon cheval de course d’un champion, c’est le mental. Un bon entraineur, c’est celui qui sait voir ces choses-là. Il faut beaucoup de clairvoyance et de prudence mais aussi de l’empathie vis-à-vis des joueurs, du paternalisme tout en gardant leur distance et être capable de faire des choix. C’est un métier qui est très difficile.
Pourquoi avez-vous parlé de votre vécu en tant que militaire ?
C’est une période dont je n’aime pas parler. Il se trouve que l’interviewer en est venu à cela de manière très subtile et je me suis un peu laissé aller. La période en Algérie avait été très difficile et douloureuse. Contrairement à beaucoup de gens qui ont vécu ces choses-là, j’ai réussi à ne pas plonger mais à grimper, c’est ma grande fierté.
Comment réussissez-vous à rester stoïque face aux critiques ?
Dans un premier temps, ces critiques m’ont surpris, étonné et blessé. Après, j’ai décidé de passer au-delà parce que quand la méchanceté est gratuite de la part de gens qui se cachent derrière un pseudo et qui ne connaissent pas les dossiers… Je trouve cela puéril et inutile. Ce sont des gens qui se prétendent supporters mais qui font beaucoup de mal au club.
Allez-vous dans les vestiaires avant les matches ?
Ils savent que je suis là, je les ai habitué à cela. Ils savent que suis là dans les analyses de match aussi. Donc oui, parfois ça me prend et il y a de l’émotion. Cette émotion née des mots des coaches mais aussi de l’atmosphère qui se dégage. Quand une équipe prend conscience de ce qu’elle peut faire et qu’elle le fait, vous sentez qu’elle va le faire comme lors du match contre La Rochelle, c’est fort. Être président de club, c’est vivre ces moments-là.
Etiez-vous malheureux lors de ce début de saison compliqué ?
C’était malheureux pour moi, pour ce que je ressentais, mais surtout malheureux pour l’entraîneur dont je sais tout ce qu’il dépensait comme énergie, comme savoir faire, comme recherche de solution. Malheureux pour les joueurs aussi. C’est comme un pianiste qui fait cinq heures de gamme par jour et qui est incapable de jouer correctement lorsque le concert débute. C’est dramatique. Malgré tout, il y en a beaucoup qui ressentent cela très douloureusement et je participe à tout cela.
Quelle est votre relation avec les joueurs ?
Je connais tous les joueurs par leurs prénoms, sans exception, y compris les Espoirs. Je suis proche des joueurs mais j’essaye de ne pas être trop proche d’eux sauf après les matches quand on fête une victoire. Ils veulent absolument que je sois là.
Y a-t-il un discours qui vous a particulièrement marqué ?
J’aime bien les discours de Franck Azéma car il mêle de la vigueur, de l’intelligence sur le plan psychologique et en même temps il est très concentré sur les points clés. Il essaye de ne pas trop partir dans un éventail de détails car les joueurs ne retiennent plus à ce stade. Il faut les ramener à l’essentiel et il sait très bien le faire. Patrice Collazo était plus dans l’affect. Il essayait de provoquer l’émotion collective par la force de ses mots et de son discours. La technique se préparait avant. »
Avez-vous la larme facile ?
Je ne l’ai pas facile. Je reconnais qu’il y a une émotion énorme qui me monte et avoir des larmes lorsque l’on marque l’essai du bonus contre La Rochelle. Je me dis que c’est un accomplissement énorme par rapport à tous ces mois de galère que l’on a connu. Si un joueur on est en finale de Champions Cup ou de Top 14 et que l’on gagne, il se peut que je craque.
Qu’est ce qui comblerez de bonheur ?
Un titre. Je privilégie le Bouclier plutôt que la Coupe d’Europe. Pour moi, le Bouclier c’est un accomplissement. C’est une victoire dans un marathon. Vous pouvez être très très loin des premiers à quelques journées de la fin, remonter et je ne sais pas si ce sera notre cas car le challenge s’annonce très très dur, mais pour moi le Bouclier est plus important que la Coupe d’Europe.
Le RC Toulon vous occupe-t-il à 100% ?
« Je n’ai pas que le rugby dans ma vie. Je consacre au RCT 100% d’un temps normal, c’est-à-dire au moins une douzaine d’heures par jour, minimum. J’ai également ma holding financière qui me prend également du temps, grâce à laquelle je peux financer le rugby d’ailleurs. Et j’ai aussi ma fondation caritative qui est très importante pour moi et pour mon épouse également, pour ma famille. Cela vient en plus. La moitié des dividendes qui sont issus de ma société financière est consacré à financer ma fondation, qui elle-même se consacre aux malheureux, la misère humaine, aux personnages âgées, à la reconstruction de certaines églises et en particulier à la misère. On sert plusieurs dizaine de milliers de repas par jour dans Paris. »
Les joueurs ont-ils conscience de la chance qu’ils ont de vous avoir ?
Je ne sais pas. Je n’ai pas cherché à savoir cela. J’ai eu quelques témoignages. Mais il y a beaucoup de discrétion par rapport à cela. Mais ils savent car ils lisent et entendent. Mais je ne cherche pas à faire de la publicité là-dessus.
Pensez-vous les impressionner ?
Peut-être un peu pour certain parce que je suis réputé pour être un peu froid et distant à première impression. Après, je peux être très amical mais j’essaye de garder les distances qui sont nécessaires. Ce n’est pas simplement pour garder de la distance mais c’est parce que c’est nécessaire par rapport au job. Parfois, il faut prendre des décisions qui sont difficiles et pour qu’elles soient respectées, il faut que les gens comprennent la dimension du président dans ces décisions-là.
Papa poule ou papa fouettard ?
Non, je suis papa poule, très clairement. Je suis papa poule sur le plan du club, j’aime beaucoup tous les collaborateurs et j’espère que je leur fait sentir.
Êtes-vous fier d’avoir des Toulonnais en équipe de France ?
Oui, j’en suis très très fier. Je suis content pour eux, pour le club, en particulier quand il y a des joueurs qui sont issus de la formation Toulonnaise, ce qui est le cas de Jean-Baptiste Gros. Gabin Villière on l’a recruté mais on en est fier aussi car il sortait d’un club de Fédérale. Patrice Collazo m’a dit qu’il serait international dès la fin de l’année et ça n’a pas loupé. Il m’a dit la même chose pour Aymeric Luc lors de la préparation et ça n’a pas loupé même s’il n’a pas joué en équipe de France encore. Je suis très fier de cela. On a eu jusqu’à huit ou neuf joueurs qui ont été appelés la saison dernière. Rebbadj a joué en équipe de France et on en est fier.
La dépression dans le rugby, avec qui les joueurs doivent-ils en parler ?
Je crois que je suis assez proche des joueurs et je suggère aux coaches qu’ils me parlent quand un joueur n’est pas bien. Je peux leur parler, je suis disponible pour cela. J’ai des joueurs qui ne sont pas dans un mode dépressif mais on sent qu’ils ne sont pas bien. Sans aller jusqu’à la dépression. Je suis disponible pour les voir.
Qu’aimeriez-vous qu’on dise de vous dans une dizaine d’années ?
Ca me ferait plaisir que l’on dise que j’ai été un constructeur, pas seulement de bâtiment mais d’un club qui, dans 10 ans, sera là où je voudrais qu’il soit. C’est-à-dire au plus haut niveau du rugby Français et Européen. Une place qu’il n’aurait jamais dû quitter. Je voudrais que tous les efforts que j’ai pu faire, à quasi-don de ma personne en termes d’énergie et de temps consacrés, j’aimerais que ce soit reconnu. Je ne dis pas qu’il faut en faire de la publicité, mais qu’on dise que c’était une belle époque pour le RCT.
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34 Commentaires
Collazzo est bon et gentil. Les supporters sont méchants. Fermez le ban.
Les gens qui sont dans le déni y resteront toute leur vie. C’est pas maintenant qu’il changera.
Ahahah. Il serait presque attachant. Dire qu’il n’a pas de regret concernant Collazo, et dire que c’est un fervant supporter du RCT, c’est bien contraire tout ça.
Si vous connaissez tout les joueurs mettre le nez dans le renouvellement des contrats il y a des avantages pour certain et pas pour d autre en contrats jeunes inamissible réagissez Monsieur Lemaitre montrer que c est vous le patron dommage pour ses jeunes
Bravo et merci pour votre investissement sans faille dans notre club Monsieur.
Bonjour a tous,
Rien à voir avec le sujet, j aimerai savoir comment on peut connaître l emplacement des supporters toulonnais pour le match UBB vs RCT.
Vivant sur Bordeaux j aurai bien aimé rejoindre les groupes de supporters si il y en a bien sur.
Bien sûr qu’il ne faut pas jeter le « bébé « avec l’eau du bain, mais en ce qui concerne le club, je trouve son discours dissonant par rapport aux décisions et à la politique qu’il mène.
Aveuglement, dédain et orgueil!
Il est content, c’est cool.
Content d’être allé au bout de l’expérience Collazo.
Content d’être allé au bout de l’expérience Carbonel.
Un discours chiant et convenu.
Et dire qu’il y en a qui regrettent les excès de Mourad ! Au moins ça vivait !!!!
(Et parmi ses regrets, il y a Collazo mais pas Carbo… cherchez l’erreur ))
En tout cas, il a l’air d’avoir un bon service de com chargé de mettre des pouces rouges sous tous les commentaires défavorables ! 🙂
Tu as de la chance, aujourd’hui, ils se contentent des pouces. Ils doivent être fatigué de venir nous faire la messe.
Mais, fais quand même attention sinon tu vas être mis au ban du RCT et être traiter de mécréant comme le pauvre Isidore.
Oh les pauvres victimes.
Surtout ne leur dites pas que ça ne sert à rien..! Ils ne pourraient plus justifier leur salaire…
Surtout dommage que ni l’un ni l’autre n’aborde le cas Carbonel
Incroyable son idée selon laquelle Collazo aurait les capacités ????
Tous les joueurs lui démontrent par le terrain
Eben le confirme dans la presse ….
Il ne comprend rien au rugby !!!
Et la cas Carbonel … si il est si proche des joueurs pourquoi ne pas en parler ?
Pourquoi niait qu il était placardise par le coach ?
Et qu il en était si malheureux qu il n arrivait plus à jouer ….
D ou ça révolte pour sauver le club de la relegation …
Le club a bien utilise Louis . Seul ouvreur durant la saison , pas de joker médical , pour ensuite le vendre au plus offrant, car il ne plaisait pas Collazo ??
C est beau comme gestion PATERNALISTE
interessant mais interview plutot superficiel me semble t il,qui ne rentre pas ds les details
ça reste tres politiquement correct,en surface,rien sur le cas de carbonel,qui est une des causes fortes d un certain divorce avec les supporters
presque rien sur les 3 ans et demi de collazo ,aucune remise en question
rien sur la faillite des espoirs et equipes de jeunes ces 2 3 dres saisons
il revèle un peu sa vie,son engagement humanitaire,ce qui le rend plus humain et chaleureux et meme exceptionnel si cela est vrai,donc apparemment un grand humaniste et un homme d une grande generosité sur ce qu il dit de lui
le regret ,jamais un mea culpa,jamais une remise en question sur certains ratés et erreurs,mais bon,personne n est parfait non plus
et encore une fois,je crois que l arrivée d azema et de mignoni peut ouvrir une nlle belle ere pour le rct et donc d un bon choix de mr lemaitre,reste a transformer
Comme les gens sont méchant
Je n’ai pas pu aller au-delà de ce passage :
« J’ai toujours eu deux clubs de cœur à savoir le Stade-Français et Toulon. Cela aurait pu être Bordeaux ou Toulouse aussi. Mais c’est Toulon. C’est la vie. »
Ahurissant et presque irrespectueux… je trouve ce passage tellement révélateur du trou béant qu’il y aura toujours entre lui et nous.
Surprenant qu’il soit content d’être aller au bout de l’expérience avec Collazzo et affirmer que ça a coûté un début de saison raté . A aucun moment il ne peut dire s’être trompé de ne pas l’avoir viré plus tôt.
Respect pour l’homme et Bravo pour ce qu’il essaye de faire !
La critique est aisée mais l’art est difficile.
C’est facile de critiquer a la seule différence Mr Lemaitre a mis son chéquier sur le bureau !!!!Après on peut toujours dire il aurait dû faire ceci ou cela à aujourd’hui il y a l’erreur avec Collazo qu’il a su rattraper avec Azema donc il faut lui laisser le bénéfice du doute pour les prochaines saisons avec le tandem Azema/Mignoni .
Alors bien sûr, les insultes gratuites et les critiques juste pour critiquer sont honteuses et à bannir.
Par contre, il faut aussi se regarder dans la glace et ne pas croire que toutes critiques ne sont pas fondées car écrites par des « pseudo-supporters ».
On a vu des trucs hallucinant quand mêmes:
Belleau qui se fait les croisés l’an dernier et aucun joker médical pour se retrouver sans 10 pendant plusieurs matchs;
Des carences dans le recrutement l’été dernier car soi disant on n’a pas d’argent mais 3 semaines après on achète Kolbe avec un pont d’or;
Le départ de Carbo pour une histoire d’orgueil car il a forcé sa main à virer Collazo alors qu’il voulait garder et maintenant on se retrouve sans 10 JIFF alors qu’on est déjà dans le rouge dans cette catégorie;
Des communications maladroites et parfois dénigrantes à l’encontre des supporters et joueurs (Eben, Isa, Carbo);
Des objectifs annoncés à son arrivée il y a 4 ans, très loin d’être remplis: Le projet 2019-2023: avoir une équipe de joueurs formés au club capable de remporter le brenus, sauf qu’on ne conserve aucun de nos jeunes et les espoirs sont au fond du trou depuis 3 ans…
Donc bon oui, il faut savoir ignorer les critiques méchantes et gratuites, mais ouvrir les yeux sur les critiques constructives…
Bien parlé, je suis totalement d’accord avec tes propos.
Tout est dit merci !
Rangez votre orgueil mr lemaitre et ouvrez les yeux , west ne suffira pas évidemment et on a depuis 1 moment le meilleur 10 qui puisse convenir à notre club
Il envoie du lourd sur les supporters. Attention que cela ne lui revienne pas en pleine figure.
Certains vous ne le méritez pas, vous faites quoi dans votre vie ? Quel manque de respect, c’est sidérant.
Moi je mets un pouce rouge à vos commentaires puants.
Je suis aussi persuadé que Colazzo a des qualités mais que la charge était trop grande.
Perso je ne vous trouve pas rocknroll Mr Lemaître, mais j’ai conscience quavec vous mes enfants connaîtront un RCT dans l’élite. Enfin des investissements pour le club, enfin des fonds propres !
N’oubliez pas de prendre du plaisir et merci pour tout.
Amen
Flowrian , entièrement d’accord !
Si l’homme en tant que tel est respectable, le président est en échec et en contradiction avec son discours.
A aucun moment il ne salue le travail colossal d’Azema qui sauve le club de la relégation et continue à bader PC , pour ce qu’il n’est pas, tout cela pour ne pas se déjuger.
Si,il a fait la guerre d’Algérie, et aussi en tant que président, il devrait réfléchir sur la citation du général Mac-Arthur:
Des moutons dirigés par un Lion, sont plus dangereux, que des lions dirigés par un âne !!
Certains supporters sont détestables et leur jugement est sans intérêt. Ils ne viennent au match sans rien apporter, ils font que prendre, ils détestent même les joueurs et certains ont quitté le club à cause d’eux et d’autres partiront prochainement à cause de cet espèce de gueulard soumis à Boudjella.
A tout ceux qui critique sans rien entreprendre. Dans la vie on fait des choix et parfois on se trompe, c’est comme ça ! Mais l’essentiel c’est d’apporter une solution derrière chaque problème. On peut critiquer les choix, mais les belles histoires commencent toujours par la douleur. merci M LEMAITRE.
Quand il dit qu’on fait beaucoup de mal au club juste parce qu’on constate ses erreurs, c’est pas plutôt lui qui en fait avec toutes ses conneries en même pas deux ans ? Si de simples supporters qui commentent ont un tel effet de « nuisance », c’est qu’il est pas fait pour le job alors… Au contraire, je crois qu’il peut nous dire merci et au petit Louis aussi ! Sans le forcing pour dégager Collazo, on allait pour sûr en barrage, voire pire. Je constate aussi les questions bien orientées type « la chance de vous avoir ». Ouais super, le type bande pour la moitié des clubs du Top 14 et connait rien au rugby quelle chance. Un Merling vrai amoureux de La Rochelle ou Lacroix, vrai amoureux de Toulouse et compétents ça c’est une chance ! PS : pourquoi il n’a pas dit comment ça s’est fini à Merignac, on aimerait savoir !
Comment éviter les questions désagréables !
Pour l’instant il est constat d’échec, et vu la somme investi a fond perdu ca en est presque triste pour lui.
Interview aseptisé.
Peu de remise en question, pas visionnaire sur des sujets stratégiques.
Il serait perdant en vendant donc dans tous les cas il restera, pas grand chose à espérer a part quelques coups d’éclats.
On peut être très bon dans le business et inversement dans la conduite d’une équipe sportive.
Le même cas au Stade français.