Yvan Reilhac : « Quand Marcus Smith rate la transformation, je ne comprends pas trop »

Yvan Reilhac : « Quand Marcus Smith rate la transformation, je ne comprends pas trop »

Le samedi 16 avril 2022 à 17:25 par David Demri

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Montpellier s’est qualifié pour les quarts de finales de la Champions Cup malgré leur défaite contre les Harlequins grâce à un petit point d’écart.

Interrogé en conférence de presse, le trois-quarts centre du MHR, Yvan Reilhac explique ne pas avoir vraiment compris lorsque l’ouvreur Anglais Marcus Smith a manqué la transformation de la gagne en fin de rencontre. Extrait:

« J’avoue que quand Marcus Smith rate la transformation, je ne comprends pas trop, le public crie avant, je pensais qu’elle passait, elle ne passe pas. Putain, il nous reste un point d’avance, on se dit qu’on reste devant pour le moment et qu’il reste trois minutes derrière le coup d’envoi pour bien finir le match.

Sur le premier essai des Harlequins, je crois que c’est de ma faute. Ça peut me sortir du match mais j’ai la chance de marquer derrière. Un match qu’on commence mal mais on revient bien et ça nous sourit à la fin. On s’est accroché jusqu’à la fin, c’était très dur. Je pense que ne pas prendre d’essai sur la répétition de mêlées, ça nous fait du bien. Pénalités sur pénalités, carton jaune… Tu te dis que ça va être dur. J’en parle avec Julien Tisseron, on se dit que si là on ne prend pas de points, on gagne quoi ! On était dans le dur et ça nous a souri.

Il y a plein de mêlées, tu vois le 12 en face (Esterhuizen) qui fait 120kg, tu sais qu’il va avoir le ballon et nous emporter. On se dit que c’est notre boulot de l’arrêter. Avec Geoffrey Doumayrou, on l’a bien pris et finalement il y a un écran derrière et ils ne marquent pas.

On savait qu’ils allaient vouloir mettre du rythme, nous fatiguer. Il fallait répondre dans le combat et on a répondu. Ça a été dur. Ils nous ont bien secoués dans les rucks au début mais on a bien géré sur l’ensemble du match.

Le stade était impressionnant, avec une ambiance de fou. Mais quand ils marquaient, on marquait et je pense que ça nous a aidés car ils n’arrivaient pas à creuser l’écart. Ça nous a aidés de réagir à chaque fois pour ne pas qu’il prenne le large, que l’ensemble des deux scores reste serré et c’est ce qui s’est passé.

Le match aller-retour ? Ça fait un peu foot, c’est marrant de jouer deux fois la même équipe. Formule sympa, mais je ne sais pas si ça va continuer. »

De son côté, le troisième ligne du MHR, Fulgence Ouedraogo savoure cette qualification pour les quarts. Extrait:

« C’est une défaite oui, mais en même temps c’est une belle victoire ici. Quatorze points, on savait que c’était peu. Ils étaient capables d’enflammer la rencontre et de marquer beaucoup de points. On s’est accroché tout le match et on a toujours collé au score.

Sur cette séquence défensive à l’heure de jeu, on a eu du mal à comprendre toutes ces mêlées. J’ai attendu 18 ans pour voir un talonneur prendre un carton jaune en mêlée fermée, il va falloir que l’on m’explique mais il y a un début à tout… (rires) L’équipe a fait front et on s’en sort bien avec une belle défense à la fin. Ces vingt dernières minutes étaient suffocantes. La pression était énorme, mais le scénario nous a souri. On est passé par toutes les émotions : ils marquent le dernier essai on est abattu, il rate la transformation on reprend espoir… Derrière, il y a cette séquence dans leur camp puis l’interception de Geoffrey Doumayrou… Certaines choses nous ont souri aujourd’hui, mais je pense qu’on se l’est payé sur les deux matchs. »

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