Sergio Parisse déterminé : « C’est le genre de match que tout le monde veut jouer »
Sergio Parisse déterminé : « C’est le genre de match que tout le monde veut jouer »
Le vendredi 15 avril 2022 à 17:16 par David Demri
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Ce samedi soir, le troisième ligne international Italien du Rugby Club Toulonnais, Sergio Parisse sera titulaire contre Trévise, au Stade Mayol, à l’occasion d’un huitième de finale de la Challenge Cup.
Interrogé en conférence de presse ce jeudi midi, le joueur Varois a indiqué que tout le monde voulait jouer ce match dans les rangs Toulonnais. Extrait:
« C’est le genre de match que tout le monde veut jouer. Depuis le début de la saison, il y a eu pas mal de changements dans le club et je pense qu’on est actuellement en bonne santé avec des performances plutôt encourageantes. On est en huitième de finale dans une compétition pour laquelle on avait dit que l’on voulait jouer à fond. Donc maintenant, c’est le money time, c’est le moment où il faut valider et gagner. On a la réception de Trévise samedi soir et ce sera un match compliqué comme tous les huitièmes de finales mais qu’il faudra remporter si on veut continuer de jouer. »
Il énumère dans la foulée les points forts de cette équipe Italienne. Extrait:
« Je pense que le staff a très bien fait passer le message cette semaine à l’équipe donc il ne fallait pas en rajouter. Après, étant donné que l’adversaire c’est une équipe Italienne, il y a eu un petit rappel de mon côté par rapport à ce que l’on va voir samedi soir : une équipe différente de Zebre que l’on a affronté au mois de décembre. C’est une équipe qui ne lâche jamais rien et qui est habituée à gagner des matches, chose qui n’est pas le cas des Zebre. C’est une équipe qui met de l’intensité dans le jeu avec des joueurs qui jouent en équipe d’Italie. Ils ont fait des matches intéressants contre de grosses équipes Françaises comme contre Lyon. Jusqu’à la 75ème minute ils étaient à 10 points. Ca ne sera pas un match facile. Il faut vraiment respecter cette équipe, se respecter nous-même aussi car on veut aller jusqu’au bout dans cette compétition. Il faudra sortir un gros match samedi soir pour continuer dans la compétition. »
Sergio Parisse indique connaitre très bien le staff technique de Trévise mais également quelques joueurs. Extrait:
« Je connais beaucoup plus le staff que les joueurs de cette équipe car le staff, ce sont tous des amis, des collègues. Que ce soit l’entraîneur en chef, les adjoints ou encore le préparateur physique, ce sont des anciens joueurs avec qui j’ai joué pendant des années en équipe nationale. Il y a quelques joueurs aussi de Trévise avec qui j’ai joué en sélection nationale. Donc je connais leur état d’esprit et leur mentalité. On s’est un peu chambré car pour eux, venir ici nous défier c’est un énorme challenge. Ils n’ont rien à perdre car pour eux, le challenge est énorme. Mais ils ont confiance en eux car ils ont des joueurs de qualité et ils sont capables de gagner des matches. On se méfie de cette équipe mais on est concentré sur notre processus, sur notre performance et notre capacité à se remobiliser pour sortir une grosse performance après notre match contre Biarritz. »
Une chose est sûre : Toulon va devoir assumer son statut de favori samedi soir. Extrait:
« Ca fait un moment que je suis parti de Trévise désormais. Donc c’est un match comme les autres pour moi. Je les ai affronté une fois il y a quelques années avec le Stade-Français. On avait gagné et j’avais marqué un essai. J’aborde ce match comme un huitième de finale et sans pression supplémentaire. Que ce soit Trévise, c’est juste particulier car sur le terrain je vais entendre tout ce qu’ils vont dire et je vais écouter de l’Italien sur le terrain et ça me fera plaisir. Je vais aussi voir des amis après le match. Mais sinon, c’est un huitième de finale avec de la concentration et de la détermination, c’est ce qu’il faut dans ce genre de match éliminatoire. Même si on est favori, il faut assumer ce statut de favori et il faut savoir que l’on ne va pas jouer contre une équipe qui va nous regarder mais contre une équipe qui va nous défier et nous mettre en difficulté. On le sait, on ne sera pas surpris samedi soir. »
Sergio Parisse précise que le RCT a étudié la touche Italienne et leurs points forts dans les rucks. Extrait:
« On les a étudié à la vidéo comme on le fait avec chaque adversaire. Je connais leurs joueurs donc je connais aussi leurs points forts et leurs points faibles au niveau de leur touche. J’ai essayé de donner deux ou trois indications. Concernant les rucks, c’est une équipe qui arrive à gratter beaucoup. Comme contre les Zebre, lors de chaque ruck ils grattaient à la limite de la faute. Ils ont un gros état d’esprit et ils seront présents dans le combat. Dans le jeu au sol, on est beaucoup plus performant depuis quelques semaines. On est plus consistant et moins spectateur. On est dans l’anticipation et à nous de continuer sur cette lancée pour imposer notre jeu. Eux, ils vont mettre les mains et essayer de ralentir notre volume de jeu. »
Bien que le RCT affrontera une équipe Italienne, Sergio Parisse ne sera pas le capitaine de l’équipe. Il préfère laisser ce rôle à Charles Ollivon. Extrait:
« Je vais laisser Charles Ollivon être celui qui parle avec l’arbitre. Même si je dis cela et au final sur le terrain je ne le fais pas (rire). De toute manière, l’arbitre n’est pas Italien il est Anglais. Donc je vais essayer de me concentrer sur mon jeu et aider le capitaine du jour à essayer de mobiliser tout le monde. Il n’y aura rien de particulier car on joue Trévise. »
Pour conclure, le troisième ligne Toulonnais rappelle que la Challenge Cup fait clairement partie des objectifs de l’équipe lors de cette saison 2021 / 2022. Extrait:
« Toulon est habitué à gagner la grande Coupe d’Europe. Ce Challenge est peut-être moins important que la Coupe d’Europe dans la tête des supporters, mais ça reste un titre. C’est un titre prestigieux que j’ai eu la chance de remporter avec le Stade-Français. Ce groupe a connu une énorme déception contre Bristol il y a quelques temps et c’est quelque chose qui a marqué ce groupe. Quand on joue une finale, on joue pour gagner et quand tu perds, ça laisse un souvenir amer. Malgré le contexte de la pandémie avec de nombreux matches qui n’ont pas pu avoir lieu, on s’est donné les moyens d’aller en huitième de finale avec un parcours plus facile même si encore une fois, jouer les matches à domicile, ça ne veut rien dire. On a vu le week-end dernier en Champions Cup que l’Ulster est allé gagner à Toulouse. Les matches de Coupe d’Europe sont particuliers. Pour nous, cette compétition est un objectif. Donc on doit gagner les matches sinon on est éliminés. Il y a de la détermination pour aller le plus loin possible. »
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