La Fédération Néo-Zélandaise présente ses excuses suite à un rapport accablant !

La Fédération Néo-Zélandaise présente ses excuses suite à un rapport accablant !

Le jeudi 14 avril 2022 à 16:37 par David Demri

5 Commentaires

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La fédération de rugby néo-zélandaise s’est excusé ce lundi après la publication d’un rapport faisant état de discrimination de l’encadrement envers les joueuses d’origine maorie ou des îles du Pacifique.

Une équipe indépendante a livré son rapport sur le staff des Black Ferns (équivalent féminin des All Black) faisant état de favoritisme ainsi que de discrimination envers les joueuses d’origine maorie ou des îles du Pacifique. Mark Robinson, directeur général de la fédération néo-zélandaise s’est excusé de « ne pas avoir fourni tous les outils pour la réussite de nos équipes ». « Ce rapport souligne que nous n’avons pas tout fait correctement », a-t-il conclu.

Cette enquête a été lancée suite à la publication Instagram de Te Kura Ngata-Aerengamate (30 ans et 33 sélections), déplorant « des commentaires faits par l’entraîneur en chef (Glen Moore, NDLR) ». Selon la joueuse, il lui a dit qu’elle « ne méritait pas sa sélection » et qu’elle « n’était pas retenue que pour jouer de la guitare », après le retour des Black Ferns d’une tournée dans l’hémisphère Nord catastrophique (2 lourdes défaites contre l’Angleterre, puis 2 autres contre la France).

D’autres joueuses ont confirmé les propos de Te Kura Ngata-Aerengamate et la situation régnant autour des joueuses issues de la population polynésienne autochtone de Nouvelle-Zélande, ou des îles du Pacifique Sud, qui représentent respectivement la moitié et un quart de l’effectif.

Si le rapport rappelle que la tournée « n’a pas été bien gérée ni supervisée », il met également en avant la focalisation du staff sur le poids des joueuses, au détriment de leur performance. Des remarques qui ont conduit certaines joueuses « à avoir honte de leur corps », selon le rapport, qui explique que les joueuses n’ont jamais osé se plaindre par peur de ne plus être sélectionnées.

Outre les excuses de la fédération, cette dernière s’est engagée à suivre les recommandations de ce rapport et souligne que certaines ont déjà été mises en place, en rappelant notamment la nomination la semaine dernière de Wayne Smith comme « entraîneur technique » aux côtés de Glenn Moore, en vue de la Coupe du monde qui aura lieu en Nouvelle-Zélande (8 octobre-12 novembre 2022).

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5 Commentaires

  1. Miles 14 avril 2022 at 17h- Répondre

    Bah, les femmes veulent l’égalité et quand on les reprend sur leur poids comme n’importe quel joueur pro… Elles ont honte de leur corps. Elles devraient en parler à Atonio….
    Le souci c’est que n’importe quelle critique ou remarque émanant d’un homme est prise comme du machisme et au lieu de s’en foutre, tout le monde s’excuse alors que le même type de remarque aurait très bien pu être faite à un homme.

    N’importe quoi !

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    • Jojo 14 avril 2022 at 18h- Répondre

      Je peux te retourner ton « N’importe quoi » !
      Je suis entraineur (pas dans le rugby), je sais que les mots que l’on emploie avec les hommes ne peuvent pas être les mêmes qu’avec les femmes et ce n’est pas une question de machisme.
      Certains gars sont aussi plus sensibles que d’autres aux remarques.
      On n »est pas dans « Full Metal Jackett » !

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    • degun des basses alpes 14 avril 2022 at 19h- Répondre

      Bonjour, tout à fait d’accord, dans le sport ou ailleurs les paroles dites ne sont pas les mêmes qu’elles s’adressent à une femme ou à un homme.
      La femme n’est pas un homme comme les autres.
      Par ce que.

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  2. Captaindan83 14 avril 2022 at 18h- Répondre

    Quand On est sportif de haut niveau on doit accepter toutes les remarques sur son physique il ne s’agit pas d’apparence mais de performance .

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    • Tilosach 14 avril 2022 at 20h- Répondre

      Justement, une remarque sur l’aspect physique n’a pas de rapport avec la performance.
      Je n’ai pas entendu quelque part que Skelton était trop lourd, juste qu’il était surpuissant.

      Bref, notre société a bien du mal a comprendre ce qui améliore la performance féminine, bercée par nos stéréotypes et nous biais.

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