Le demi-de-mêlée international Sud-Africain de Montpellier, Cobus Reinach s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer sa carrière.

Il explique dans un premier temps avoir la haine de la défaite. Extrait

« Je déteste perdre ! Que ce soit avec les Springboks, Montpellier ou lors d’un toucher sur la plage, je veux gagner. Je me dis parfois que je suis trop compétiteur, mais en même temps c’est ce qui me pousse de plus en plus loin dans ce jeu. Ça peut faire bizarre de rater les cinq ou six premiers matches en club, mais quand je reviens (de sélection), j’apporte une rage de vaincre à l’équipe. Tu ne peux pas partir jouer pour ton pays, revenir et être nul. »

Questionné sur sa pointe de vitesse, il s’annonce à 36km/h. Extrait:

« Aux alentours des 36 km/h. Mon père. Il a détenu le record national du 400 m et il a joué à l’aile pour les Springboks. Il y a sûrement une part de génétique. Pourtant, des trois frères, j’étais loin d’être le plus rapide au départ. »

Dans la foulée, il précise que son poste initial était ailier. Mais étant donné son poids à 13 ans, il a été basculé au poste de numéro 9. Extrait:

« Non, j’ai commencé à l’aile, comme mon père. Au début, je ne comprenais pas grand-chose. Un ami qui jouait à l’autre aile m’avait expliqué rapidement et je passais mes matches à copier ses mouvements. Puis vers 13 ans, alors que je pesais 33 kg, on m’a fait passer en demi de mêlée. J’ai découvert ce poste, les passes, le jeu au pied et j’ai adoré. Comme je n’ai jamais grandi (1,75 m), je ne suis jamais retourné à l’aile (rires). »

En guise de conclusion, Cobus Reinach évoque le talent d’Antoine Dupont. Extrait:

« Antoine Dupont, c’est un grand joueur, il a la capacité de changer le visage d’un match et dégage une confiance que je n’ai jamais vue à ce niveau. Comme de nombreux 9 actuels, et je m’inclus dedans, il dépasse la fonction classique du poste. Et physiquement, il en impose. »