L’ouvreur du Stade-Français Paris, Joris Segonds a poussé un gros coup de gueule à l’issue de la nouvelle défaite Parisienne contre le Racing 92, samedi après-midi à Jean-Bouin (9-22).

Ce-dernier a dans un premier temps analysé la défaite de son équipe.

Il regrette réellement le visage montré par le Stade-Français Paris au cours de cette rencontre. Extrait:

« On s’est tué le match nous-mêmes. L’indiscipline, c’est encore une fois ce qui nous coûte le match. On en avait parlé toute la semaine, on avait à cœur de se racheter par rapport à la semaine dernière. Prendre 50 points dans un derby, depuis que je suis tout petit, j’entends dire que c’est inadmissible. On voulait vraiment montrer un autre visage. Malheureusement quand tu fais autant de fautes que nous, contre une équipe comme le Racing, c’est impossible de gagner un match de ce niveau. On s’est vraiment mis une balle dans le pied. »

Une chose est sûre : le Stade-Français va s’accrocher jusqu’à la fin de la saison. Extrait:

« Non, on va s’accrocher jusqu’au bout. On vient de perdre deux derbys et si l’on ne doit gagner que d’un point la semaine, on le fera. Je ne sais pas si on peut y croire ou pas. Une chose est sûre, on ne lâchera jamais rien. Il nous reste cinq matchs avant la fin de la saison, entre la Champions Cup et le Top 14. Certes, on a un paquet de blessés, mais on trouvera toujours 23 joueurs pour porter ce maillot. »

Pour conclure, Joris Segonds ne cache pas en avoir marre de voir le club avec le plus gros budget du Top 14 en prendre 40 ou 50 contre le Racing. Extrait:

« Forcément, ça fait mal. Nous sommes des êtres humains. Ça fait vraiment chier de voir constamment le Stade français, premier budget du Top 14, en prendre quarante ou cinquante. Forcément, ça pique. A nous de nous bouger un peu plus à l’entraînement, de faire les efforts nécessaires. Pour espérer rivaliser le week-end prochain. »

De son côté, le manager Parisien Gonzalo Quesada a exprimé sa déception sur le réseau social Twitter.

Le technicien Argentin a indiqué que les supporters du Stade-Français méritaient beaucoup mieux. Extrait:

«merci et désolé chers supporters. Vous méritez beaucoup mieux.»