Ca chauffe à Bayonne entre les dirigeants et une ancienne salariée !
Ca chauffe à Bayonne entre les dirigeants et une ancienne salariée !
Le vendredi 8 avril 2022 à 12:21 par David Demri
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L’information est révélée par le journal Sud-Ouest –
L’Aviron Bayonnais a été condamné par les prud’hommes de Bayonne à verser 16 500 euros à une ancienne salarié pour l’avoir licenciée sans cause réelle et sérieuse.
En 2020, le club Basque décidait de se séparer de sa responsable de communication : Victoria Langevin, laquelle avait signé un CDI le 31 juillet 2019 après une période d’essai de deux mois renouvelée à une reprise.
En mai 2020, le club Bayonnais décidait de licencier sa salarié pour « insuffisance professionnelle ».
Pour justifier ce licenciement, les dirigeants Bayonnais ont mis en avant deux raisons : l’annulation d’une séance de dédicaces qui devait être menée avec un partenaire du club et un évènement organisé en décembre 2019 avec des joueurs qui devaient être laissés au repos à l’approche d’un match très important.
Mais les prud’hommes de Bayonne ont estimé que ces deux raisons n’étaient pas suffisamment fortes pour justifier un licenciement et a condamné l’Aviron Bayonnais à dédommager son ancienne salarié à hauteur de de 16 500 euros.
Interrogée par Sud-Ouest, Victoria Langevin s’est exprimée pour dénoncer des actes inadmissibles au sein du club Basque. Extrait:
« Je ne suis pas là pour demander de l’argent mais pour témoigner d’actes inadmissibles qui se passent au sein de ce club. Je veux aller au bout pour mettre en lumière les pratiques de ce club où on muselle les gens à coups de pression et de clauses de confidentialité. Je savais que venir travailler dans un club de rugby, ça n’allait pas être tendre, mais là, c’était presque tyrannique. C’était un enfer avec des personnes qui humilient les salariés dans cette boîte. »
Ce vendredi, l’Aviron Bayonnais a publié un communiqué pour dénoncer les propos de cette ancienne salariée. Extrait:
« L’AVIRON BAYONNAIS RUGBY PRO a pris connaissance des propos de Madame Victoria Langevin rapportés par le journal Sud-Ouest.
L’Aviron Bayonnais fait part de la profonde émotion qu’ont suscité, au sein du Club et notamment de son personnel, les accusations d’une particulière gravité et totalement fallacieuses portées à son encontre.
Comme le savent pertinemment toutes les personnes travaillant au Club ou proches de ce dernier, les valeurs de l’Aviron Bayonnais et le climat qui y règne sont aux antipodes des termes calomnieux proférés par Victoria Langevin (« tyrannique », « enfer », « personnes qui humilient les salariés »).
L’Aviron Bayonnais s’inscrit, par ailleurs, en faux au regard des affirmations figurant dans le journal Sud-Ouest selon lesquelles un membre du personnel du Club aurait été « mis à l’écart du groupe professionnel ».
De tels écrits, contraires à la réalité, ont eu pour effet de meurtrir profondément l’intéressé qui depuis fait l’objet d’un arrêt de travail du fait de cette humiliation publique.
Le Club rappelle que Madame Langevin a saisi le Conseil de Prud’hommes de Bayonne en sollicitant une indemnisation à hauteur de 88 000 euros. Conformément aux règles de procédure, une conciliation a été recherchée entre les parties, le Club proposant une indemnisation mais aucun accord n’est intervenu.
Le Conseil de Prud’hommes a donc tranché ce litige en allouant à Madame Victoria Langevin des sommes correspondant à un montant net global de 15 653 euros.
Le Club est en désaccord avec ce jugement qu’il considère juridiquement critiquable. Toutefois, l’Aviron Bayonnais, bien qu’estimant pouvoir obtenir une infirmation de la décision, n’a pas relevé appel, dans un souci d’apaisement, Madame Langevin ayant été déboutée de la quasitotalité de ses demandes financières.
Enfin, le Club injustement attaqué rappelle qu’il est engagé dans un combat de tous les jours à l’encontre de toutes les discriminations. »
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Il faudrait en savoir davantage pour se faire une idée de le peinent du jugement.
Cependant, pour plaider l’insuffisance professionnelle, un employeur doit démontrer les fautes, les manquements, et les moyens mis en place pour aider le salarié a retrouver un niveau de performance adéquat, a ce poste ou a un autre.
Bonjour, au delà de ces problèmes de dédommagement pour licenciments « abusifs », quand va t elle déposer plainte pour « arcellement » ou tentative de viol »? et puis écrire un livre ?
La mode est elle passée de profiter d’etre du sexe féminin pour user des tribunaux et se dorer le porte feuille , dès qu’elle ont affaire à des Hommes fragilisés par « des affaires ». . . .
Le B.O. n’a pas besoin de ce genre de pub. Cela arrive dans toutes les entreprises.
Par ce que.
Mais il ne s’agit pas du BO. Leurs problèmes leur suffisent largement…
Tu semble bien connaitre les relations employé(e)s employeur(e)s.
Tu semble aussi bien connaitre les clichés nauséabonds.
Bref un wineur de première catégorie.
Moi je trouve que la presse du rugby devrait lacher un peu le BO. Le club a besoin de sérénité pour se reconstruire et cette presse devrait se contenter de travailler sur le côté sportif du club…
Et comme j’avais compris que l’article parlait du BO je me mets un gros pouce rouge (moi qui n’aime pas cliquer sur les pouces, qqsoit leur couleur)!! Ceci dit ça ne change pas le fond de mes pensées sur cette presse qui s’intéresse plus aux affaires extra sportives qu’au rugby lui même. Si ça continue on va en arriver au même stade que le football. ceci explique mon énervement…..