Antoine Gibert sans filtre : « Paris ? On les respecte mais on a envie de les enterrer »
Antoine Gibert sans filtre : « Paris ? On les respecte mais on a envie de les enterrer »
Le jeudi 7 avril 2022 à 13:24 par David Demri
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Le jeune demi-de-mêlée ou ouvreur du Racing 92, Antoine Gibert s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer les derby avec le Stade-Français Paris.
Ce-dernier l’annonce clairement : il respecte le Stade-Français mais il a clairement envie de les enterrer à chaque match. Extrait:
« Pour nous, y’a clairement un derby. On ne les aime pas, ils ne nous aiment pas non plus. Bien sûr, on les respecte mais on a envie de les enterrer. Ils ont plus de titres que nous mais j’ai le sentiment qu’on a plus de continuité qu’eux, plus d’anciens de la maison comme Chavancy, Ben Arous, Imhoff, une plus grande histoire peut-être. »
D’ailleurs, il l’affirme sans aucune langue de bois : ça le ferait vraiment « chier » de jouer un joueur pour le Stade-Français. Extrait:
« Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais mais franchement, ça me ferait chier de jouer un jour pour le Stade Français. Avant des matches contre le Stade, notre président Jacky Lorenzetti n’est plus le même. Tu le croises dans un couloir, t’as compris. »
Dans la foulée, le joueur de 24 ans explique ne pas apprécier d’entendre dire que le Racing 92 c’est friqué tandis que le Stade-Français c’est populaire. Extrait:
« Moi j’ai commencé à l’ACBB (club de Boulogne-Billancourt), je suis arrivé au Racing en cadets. Ibou Diallo vient de Sarcelles, Teddy Baubigny de Meaux, Hassane Kolingar de Villiers-le-Bel, Yoan Tanga d’Aulnay. Ce que je n’aimais pas, c’est qu’on dise que le Racing, c’était les friqués, et que le Stade Français, c’était plus populaire. Eux, ils sont de Paris XVIe et nous, ben nous, c’est la banlieue. »
Pour conclure, Antoine Gibert affirme regretter que le Racing 92 soit détesté de la sorte. Il peste d’ailleurs contre certains propos racistes émis lorsqu’il était encore chez les jeunes. Extrait:
« Moi, j’ai encore l’impression que le Racing est détesté. Ou du moins qu’il a une image faussée. Ça ne loupe jamais : quand des nouveaux joueurs signent, ils disent : « Nous, par principe, on n’aimait pas le Racing parce que c’est le club des stars qui viennent pour l’argent. » Et ils changent d’avis parce que le groupe, en tout cas celui que je connais depuis quelques années, est sain, super bon esprit, et que ce club est autant une famille qu’un autre. Chez les jeunes, parce qu’on était parisiens et encore plus du Racing, on ramassait. Des trucs racistes aussi parce qu’on avait pas mal de blacks. On ne va pas se victimiser. Au contraire, ça nous galvanise. »
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10 Commentaires
C’est quoi cette façon de parler, inadmissible d’entendre un joueur pro faire de telles déclarations, le respect commence par la façon de parler j’espère que pour la 26° journée on te fasse fermer ton clapet
Ce genre de réflexion c’est parfait pour motiver l’adversaire que tu vas encore recevoir 2 fois coup sur coup. Parfait Monsieur Gibert!
Il est vraiment c… lui… tenir de tels propos dans une interview en étant dans une position comme la sienne, c’est juste lunaire.
J’ose espérer de son coach ou son président vont rapidement le recadrer.
Le mec vient quand même de déclarer, en substance, que lorsqu’il joue contre le SF, il joue un ennemi qu’il veut « enterrer » …rien de moins !
Et il arrive quand même à placer « le super bon esprit du groupe » …no comment !
Propos lamentable si il y avait eu fusion entre les 2 clubs il aurait été content de ne pas être chômeur
il parle « nature », et on va surement vite lui expliquer que la comm d’un sportif pro de maintenant c’est pas comme ça…
Il ne parle pas « nature » mais bêtement.
Selon les cas ça peut se cumuler 🙂
Alors là je suis sur le cul. Si ce joueur a bien prononcé les paroles qui sont écrites dans cet article il est loin, mais alors très loin de l’esprit rugby. Et en plus très loin de l’esprit Pro car cracher sur une possibilité de rejoindre le SF un jour c’est se fermer des portes, et il le regrètera peut être un jour.
Il me pousserait même à être du côté du SF lors des prochains derby parisiens, alors qu’au fond je n’ai pas de parti pris sur leurs matchs.
Que de vierges effarouchées ici c’est impressionnant. Vous êtes sûr que vous avez jouer au rugby et que vous supportez Toulon, que vous connaissez son histoire et les « enfants de choeur » qu’on a eus ?