Anthony Belleau explique son faux départ vers Agen en 2017 et le drop qui a changé sa carrière
Anthony Belleau explique son faux départ vers Agen en 2017 et le drop qui a changé sa carrière
Le jeudi 24 mars 2022 à 9:27 par David Demri
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Lors de la saison 2016 / 2017, l’ouvreur Anthony Belleau était quatrième dans la hiérarchie des ouvreurs du Rugby Club Toulonnais, derrière Matt Giteau, François Trinh-Duc et Pierre Bernard.
Le joueur Varois devait effectuer son retour à Agen afin de gagner du temps de jeu.
Malgré un précontrat signé avec le SUA, Anthony Belleau va finalement poursuivre sa carrière au Rugby Club Toulonnais.
Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, Anthony Belleau explique être allé dans le bureau du président Mourad Boudjellal pour lui demander de poursuivre sa carrière à Toulon. Extrait:
« Je connais ma première titularisation contre La Rochelle (octobre 2016). Sauf que je suis “cata”, et je suis remplacé à la mi-temps. Ensuite, je suis mis au frigo pendant quelque temps. Ça fait partie du jeu, mais comme tout s’était bien passé jusque-là, ça m’a mis un coup et m’a endurci.
La semaine qui suit ma signature, je réintègre le groupe . Et là, j’enchaîne tous les week-ends. Alors au début du printemps, je suis allé voir Mourad Boudjellal, pour lui dire que malgré mon précontrat avec Agen, je pensais qu’il y avait un truc à faire à Toulon. Je me sentais à ma place, sans savoir si j’allais réussir.
Quand je suis entré dans son bureau, il m’a dit qu’il savait pourquoi je venais et qu’il allait voir ce qu’on pouvait faire. J’avais fait la démarche, car j’avais envie de rester. C’était la suite de l’histoire selon moi. »
Et suite à son drop de la victoire réussi contre La Rochelle en demi-finale du Top 14, au Stade Vélodrome de Marseille, Mourad Boudjellal décide de verrouiller Anthony Belleau.
Toujours pour Var-matin, Anthony Belleau revient sur ce drop qui a été un véritable tournant dans sa carrière. Extrait:
« Je sais qu’il y a égalité et il fallait récompenser le travail de l’équipe. J’entends la sirène et je me mets dans l’axe. On était sous les poteaux, le drop n’était pas compliqué techniquement, alors j’ai appelé Tillous-Borde.
Avec le recul, le drop, c’était la finalité. On l’a beaucoup vu car c’était le moment décisif, mais c’était surtout la suite d’un long cheminement. Je montais en puissance au fil des semaines. Mike Ford et Richard Cockerill étaient très exigeants avec moi et je sentais que je donnais une bonne image, que mes coéquipiers me faisaient de plus en plus confiance. Puis tout s’est enchaîné: François Trinh-Duc se blesse en quart, je rentre et j’attaque cette demi-finale.
Richard pensait que j’étais prêt. Je me disais que j’avais juste à distribuer. J’étais plein de détermination, d’envie, ça se passait bien, j’étais impliqué et je ne me suis pas posé 1000 questions.
C’est un souvenir mémorable, qui a été un accélérateur dans ma carrière. Mais je crois beaucoup au travail qui avait précédé ce moment précis. »
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