Anthony Belleau explique sa décision de rejoindre Toulon en 2014 et de quitter le RCT en juin
Anthony Belleau explique sa décision de rejoindre Toulon en 2014 et de quitter le RCT en juin
Le mercredi 23 mars 2022 à 17:45 par David Demri
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L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Anthony Belleau quittera le club Varois dès la fin de la saison actuelle afin de rejoindre Clermont pour les trois prochaines saisons.
Le joueur de bientôt 26 ans s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.
Dans un premier temps, ce-dernier a expliqué sa décision de quitter Agen pour Toulon en 2014. Extrait:
« Je venais d’avoir 18 ans, j’entrais dans la vie d’adulte et je ressentais le besoin de me prendre en main. Je voulais sortir de mon confort, de ma région. Toulon venait de remporter le doublé et ça faisait forcément rêver le jeune joueur que j’étais. C’était un énorme challenge. Jusqu’alors, j’avais connu un cursus “classique” : sélection régionale, Aquitaine, les équipes de France jeune… Il fallait que je me mette en danger, que je bouscule mon quotidien.
Et quand on m’a présenté le projet, j’ai senti que ça allait matcher. Je me souviens que j’étais venu une semaine de quart de finale européen contre le Leinster. Un jeudi ou un mardi. Et j’avais croisé Pierre Mignoni qui m’avait demandé si j’avais mes crampons, puis m’avait proposé de faire une séance avec la une. Ils préparaient une échéance décisive, et on m’avait donné l’opportunité de comprendre où je mettais les pieds. J’avais fait une séance face aux mecs que je regardais à la télé et je me suis dit que je voulais faire partie de l’aventure. »
Une fois arrivée au RC Toulon, Anthony Belleau avoue avoir été frappé par la forte intensité mise lors des entrainements. Extrait:
« J’étais sur mon nuage, plein d’ambition avec l’envie de découvrir le club, de performer. J’arrive juste après le doublé, et le premier truc qui me frappe c’est qu’à l’entraînement, tout va à 10 000 km/h. Je n’estimais pas le fossé de niveau qui existait entre les jeunes et les pros au poste de numéro 10. À Agen, je ne m’entraînais pas avec la une, car je venais d’avoir 18 ans, donc je découvrais vraiment le mode de fonctionnement avec des blocs, des annonces, de la structure, un système de circulation.
Je me souviens que j’avais une énorme pression au tout début, et en même temps, c’est pile ce que j’étais venu chercher. J’ai pris conscience qu’il allait falloir croquer dans le morceau et se prendre en main. »
Dans la foulée, Anthony Belleau raconte son premier match disputé avec l’équipe professionnelle du Rugby Club Toulonnais. C’était lors de la saison 2016 / 2017. Extrait:
« Ça aurait pu être 2015, à Clermont. Bernard Laporte m’avait mis sur le banc, mais… le matin, j’étais allé botter pour m’entraîner et je me suis claqué. Impeccable (rires). Donc ma « vraie » première, c’était au Racing. Diego était venu me voir dans la semaine. Il avait envie de faire monter des jeunes et il m’a expliqué qu’il allait me lancer. J’étais prêt, j’avais envie de tout donner. Je me rassurais en me disant que j’étais bien entouré, qu’il fallait faire mon boulot sérieusement mais avec insouciance.
Sauf que sur ce match il se passe plein de choses : je rentre 22 minutes et je marque un essai, mais je me blesse également au ménisque sur l’une de mes premières actions, en plaquant Dan Carter (rires). J’ai serré les dents, et ça reste un très bon souvenir. Les planètes s’alignaient, tout se passait bien, je sentais que je montais, c’était génial. »
Pour conclure, Anthony Belleau explique sa décision de quitter le Rugby Club Toulonnais pour Clermont en fin de saison. Extrait:
« Pourquoi partir ? Je sentais le besoin de me lancer un nouveau challenge. Quand je me suis blessé (ligaments croisés, septembre 2019) j’ai pris beaucoup de recul sur la situation, sur ce que j’avais envie de faire. Et ça m’a permis de clarifier beaucoup de choses.
J’ai vécu des hauts, des bas. Certaines choses ont marché, d’autres non, et peut-être que c’était le moment de vivre une nouvelle aventure, exactement comme je l’ai fait quand j’ai quitté Agen à 18 ans.
C’était le moment de tourner cette première page de ma carrière. Voire même la moitié du livre, car je suis au milieu (sourire). Mais ce premier chapitre est écrit, je suis fier et content d’avoir vécu cela à Toulon, mais désormais la suite s’écrira ailleurs. »
L’intégralité de l’interview à retrouver dans Var-matin.
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13 Commentaires
Bravo Antho et bonne chance pour ton futur. Je te sohaite le meilleur
Désolé mais bravo pour quoi ? Pour dire que quand il était arrivé à Toulon, il y a beaucoup de choses qu’il ne connaissait pas, que Toulon l’a aidé à progresser et que, après une année blanche sur blessure, au lieu de se dire « Je vais revenir plus fort pour aider le club, il préfère faire ses adieux pour relever un « nouveau challenge » ? Autant je regretterai Carbonnel, autant je pense que Belleau au final ne nous a pas apporté grand chose.
Pourvut que Clermont ne s’aperçoive pas trop vite de la supercherie..il serait capable de nous le refiler pour abus de confiance et escroquerie.
Comme Jolmes à Bordeaux. Mdr
Jolmes il est là hop il est plus là et il revient repart il prend des kilo il les repert.un joueur certe mais pas plus que ca
Bon gars Anthony belle mentalité
Je serai ravi qu il explose à Clermont
J’adore quand certains démarre au quart de tour.combien de temps sa vas prendre pour tourner la page.tout ça pour un mec qui a passer un drop en demi puis plus rien.
D’accord avec toi Alain, un drop en demi à 8m des poteaux un peu excentré sur la droite…(de ce que je me rappelle).
On se récupère un joueur bien moyenasse qui va pas nous apporter grand chose.
J’espère qu’un de nos jeunes Gabin Michet va confirmer…
Certains commentaires font vomir à lire !
Quand Antho, vous passez des pénalités du bord de touche, vous le verrez, maintenant c’est une merde, et il est mauvais. A ce stade, les Jonny, Batha, Carl Ayman et consorts, n’était plus rien quand ils sont partis. Et sa sera pareil, quand Villiere, Ollivon, Wainicolo,, Serin, etc partiront Retournez voir le foot, pauvre de nous.
Super la reconnaissance des performances.
On ne voit plus que les défauts et les échecs.
Allez y vous mettre la tête dans le gazon !
vous le venerez ! Pardon pour l’orthographe !
Bravo Antho, Belle preuve de maturité, et de respect, que d’expliquer au peuple Toulonnais les raisons de ses choix…..
J’aimerais bien que Carbonel fasse la même chose….. Je sais, je suis un Utopiste!
Tu serais pourtant sans doute pas content s’il disait tout, certains auraient les oreilles qui sifflent dont ton président chéri.
Merci et bravo Antho, tout de bon pour la suite, on aura un oeil sur toi…