William Servat : « À la mi-temps il s’étouffait et c’était notre job que de le sortir ! »
William Servat : « À la mi-temps il s’étouffait et c’était notre job que de le sortir ! »
Le jeudi 17 mars 2022 à 11:46 par David Demri
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L’entraineur des avants du XV de France, William Servat s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la victoire remportée contre le Pays-de-Galles le week-end dernier et la finale à venir contre l’Angleterre, programmée samedi soir au Stade de France.
Dans un premier temps, ce-dernier a indiqué être totalement admiratif de l’état d’esprit du groupe France qui ne lâche jamais rien et qui se montre très lucide qu’importe les situations. Extrait:
« Je suis admiratif de l’état d’esprit des mecs. L’engagement qu’ils ont ont mis dans cette partie, c’est… De l’extérieur, je crois qu’on ne peut pas se rendre vraiment compte du degré de violence du combat, et de la maîtrise dont les joueurs ont fait preuve pour rester lucides et disciplinés dans le contexte. Certains ne retiendront que les scories, peut-être. Mais les vrais connaisseurs ne peuvent qu’apprécier, j’en suis sûr. Sur toutes les phases défensives, sur toutes les phases de ruck, sur la conquête, nous avons dégagé une énergie et une précision incroyable contre ce qui reste une des équipes les plus physiques du Tournoi, dont le point fort est de ne jamais lâcher. »
Lorsque le journaliste lui demande de citer un joueur en particulier qui l’a impressionné contre les Gallois, William Servat décide de désigner le pilier droit Uini Atonio.
Grippé avant le match, le joueur Rochelais a été contraint de céder sa place à la mi-temps, à bout de souffle. Extrait:
« Au vu du match qu’ils ont sorti, je me vois mal sortir une individualité plus qu’une autre… Mais je peux vous parler de Uini Atonio, quand même. Il a été grippé tout le début de semaine, il a pratiquement passé deux jours sans s’entraîner, il a attendu la veille du match pour décider de sa participation… Il s’est sacrifié pour l’équipe, tout simplement. À la mi-temps, il s’étouffait, on l’a encore entendu avoir une quinte de toux dans le vestiaire… Là c’était notre job que de le sortir, et de le remercier pour ce qu’il nous a donné. »
Pour conclure, William Servat évoque la pression qui règne autour des Bleus pour cette dernière rencontre du Tournoi face à l’Angleterre. Extrait:
« On entend les choses, parce qu’on ne peut pas y échapper, mais on arrive à rester hermétique par rapport à tout ça. On sait où on veut aller, tous ensemble, et les moyens qu’on veut se donner pour arriver à nos fins. Le reste, ce sont des mots… »
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Tout à fait d’accord avec lui.
Ce match n’était ni beau ni spectaculaire, mais féroce, âpre, stressant.
Je pense qu’en tribune on a dû entendre que cela cognait dur.