Le manager du Rugby Club Toulonnais, Franck Azéma s’est confié en conférence de presse, ce jeudi midi pour évoquer le match à venir contre Montpellier, programmé samedi soir au GGL Stadium.

Ce-dernier n’a pas manqué d’encenser deux joueurs de son groupe.

Dans un premier temps, le technicien Varois a dit le plus grand bien du trois-quarts centre Australien Duncan Paia’aua qui a fait son retour à la compétition le week-end dernier contre le Biarritz Olympique. Extrait:

« Duncan Paia’aua nous amène son expérience et sa confiance. Il ne se pose pas de question, il a cette expérience. C’est un joueur de niveau international, il revient avec beaucoup de frustration après deux mois d’absence. Il a envie de toucher le ballon et de faire partager son expérience sur le terrain. Ca rassure les joueurs qui sont autour, le centre à côté de lui mais aussi l’ouvreur à côté de lui. C’est une courroie importante.

Il y a d’autres garçons qui ont de l’expérience derrière, mais il en amène aussi. Il vaut mieux en avoir trop que pas assez. Aujourd’hui, avec Cheslin Kolbe, Gabin Villière, Baptiste Serin… Ce sont des garçons qui ont une grosse expérience du haut niveau. Duncan Paia’aua en fait partie. »

Aussi, Franck Azéma a dit le plus grand bien de son jeune demi-de-mêlée Jules Danglot qui essaye de gratter du temps de jeu avec l’équipe première. Extrait:

« Je découvre Jules Danglot. Ca fait peu de temps que je fonctionne avec lui. C’est un joueur très sérieux qui travaille énormément et il s’investit énormément. C’est normal étant donné son âge mais il a beaucoup de maturité. Il est très opportuniste. Il essaye d’optimiser son temps de jeu au maximum et d’être très précis dans ce qu’il fait. C’est la même chose à l’entrainement avec beaucoup d’emprise dans le jeu, sa capacité à bien évoluer au milieu des avants. Même s’il reste un jeune joueur, il a de bons standards. C’est la maturité rugbystique, l’éducation par rapport aux centres de formation. Il a la connaissance du poste et c’est les basiques à maîtriser.

Ensuite c’est l’enthousiasme. Il a l’énergie, c’est un passionné, il passe sa journée au stade pour échanger avec ses potes et il est heureux dans ce qu’il fait. Maintenant, il doit acquérir de l’expérience, avec de la maîtrise dans le tempo du match et ça vient petit à petit. Il va rencontrer du déchet, des mauvais choix et il faut les minimiser au maximum. Il faut rester solide dans les moments difficiles. C’est comme ça que l’on arrive à traverser les échecs. Il faut avoir de la qualité quand ça devient plus rude. C’est comme ça que l’on pourra l’évaluer sur les prochains mois. »