Richard Dourthe : « Cette équipe transalpine n’est pas aussi nulle qu’on veut bien le dire »

Richard Dourthe : « Cette équipe transalpine n’est pas aussi nulle qu’on veut bien le dire »

Le mercredi 9 février 2022 à 22:32 par David Demri

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Le consultant Richard Dourthe s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour analyser la victoire du XV de France contre l’Italie, dimanche après-midi au Stade de France, à l’occasion de la première journée du Tournoi des Six-Nations.

Pour Richard Dourthe, il s’agit d’une bonne victoire pour le XV de France.

Selon lui, il n’est jamais facile de débuter le Tournoi par l’Italie et les Bleus ont su faire le nécessaire malgré des conditions difficiles.

Par ailleurs, il explique que l’équipe Italienne n’est pas si nulle qu’on peut le dire. Extrait:

« Ce ne fut pas un grand match. non. Mais ce fut un match sérieux, un bon match de reprise, en somme. Mission accomplie, les garçons ! Et pour avoir déjà affronté la Squadra Azzura dans ma carrière. je sais à quel point elle peut te faire perdre tes nerfs et te pourrir la vie, qui plus est sous des trombes d’eau. Cette équipe transalpine n’est pas aussi nulle qu’on veut bien le dire et, face à elle, on est toujours moins concentré que lorsque l’on affronte la Nouvelle-Zélande ou l’Angleterre. À mes yeux. cette victoire à presque quarante points est donc une bonne mise en bouche, le galop d’essai dont cette équipe de France avait besoin avant de basculer en catégorie « poids lourds » contre l’Irlande.

Dimanche, on a donc mis du temps à adapter notre technique et notre puissance à cet adversaire pénible : on s’est trompé tactiquement en première période. on n’a pas assez joué dans l’axe, on a eu du retard sur certains soutiens et ce faisant, on s’est pris les pieds dans le tapis. La suite fut plus solide et, dès lors que notre XV de France a concentré les Italiens dans le petit périmètre, il a fait exploser son adversaire du jour sur les extérieurs.

Ce que je retiens. au bout du bout ? Les leaders de jeu tricolores ont haussé le ton quand il le fallait et avant de lâcher la cavalerie.

Quel impact, Marchand ! Quel abattage, Willemse Et quel punch, Jelonch. Derrière les soldats du front, les trois-quarts tricolores ont mis un peu de temps à trouver leurs marques mais ont su placer des banderilles au moment où ils avaient le devoir de frapper. À ce jeu-là, Gabin Villière est le finisseur que l’on attendait quand. de l’autre côté. Damian Penaud a une nouvelle fois prouvé que sa puissance et son explosivité n’avaient que peu d’équivalent sur notre territoire. Au sujet du Clermontois, je regrette simplement qu’il ne se soit pas plus intéressé au jeu en première période : quand on a un tel talent, il faut intervenir partout, tout le temps ! »

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1 Commentaire

  1. Groule 10 février 2022 at 00h- Répondre

    Tiens, en voilà un qui veut bien être sélectionneur pour 592000 euros.

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