L’ancien demi-de-mêlée Sébastien Tillous-Borde s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer le Rugby Club Toulonnais.

Il explique dans un premier temps pourquoi il a décidé de rejoindre le RC Toulon en 2011, en provenance du Castres Olympique. Extrait:

« J’avais besoin de changer de contexte, de me confronter à un nouveau challenge. Puis, le club ne m’a pas proposé de prolongation et comme je n’avais plus forcément envie de continuer, nous avons rapidement trouvé un accord. Toulon m’a appelé. Mourad Boudjellal m’a appelé, puis j’ai rencontré Philippe Saint-André et Aubin Hueber. Ça a matché très vite.

J’ai senti dès la première seconde avec Mourad qu’il était déterminé à gagner. Il ne parlait que de ça. Dès sa remontée de Pro D2, il voulait être champion de France, d’Europe. Il avait cette envie de remporter des titres, et ça a fait sens chez moi. Je suis donc parti à Toulon dans l’idée de gagner des trophées et de retrouver le XV de France. »

Il affirme bien évidemment n’avoir aucun regret tant l’aventure a été belle avec le RCT. Extrait:

« La seule chose qui nous animait, c’était de gagner. Venir à Toulon a été la meilleure décision que je pouvais prendre. Je n’ai aucun regret, d’autant plus que j’ai atteint mes deux objectifs: gagner des trophées, et même plus que je ne pouvais l’imaginer, et retrouver les Bleus. »

S’il garde d’excellents souvenirs de son aventure à Castres, il explique néanmoins que ce n’est pas comparable avec son passage à Toulon et les trophées remportés. Extrait:

« Je garde d’excellents souvenirs de Castres, mais c’est incomparable. Toulon c’est différent pour moi. Ça représente dix ans de ma vie. C’est là où sont nés mes enfants.

Jouer à Mayol, devant le meilleur public du monde, quand tu as le maillot du RCT, c’est incroyable. Dès que tu mets le feu, tu as l’impression que le public est sur la pelouse. Ça hurle, ça te galvanise. Tu as envie de leur rendre, qu’ils se régalent. À l’inverse, quand tu viens en tant qu’adversaire, soit ça te tétanise, soit ça te donne des ailes. Moi, j’aimais me faire huer, chambrer, me sentir seul contre tous. Mais Mayol, que tu sois Toulonnais ou adversaire, c’est particulier. »