Antoine Dupont révèle quel a été le capitaine qui l’a le plus impressionné depuis le début de sa carrière
Antoine Dupont révèle quel a été le capitaine qui l’a le plus impressionné depuis le début de sa carrière
Le vendredi 4 février 2022 à 19:33 par David Demri
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Le demi-de-mêlée international Français, Antoine Dupont s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer son rôle de capitaine de l’équipe de France.
Ce-dernier explique avoir connu de capitaines depuis le début de sa carrière.
Mais celui qui l’a le plus marqué, c’est incontestablement le talonneur Guilhem Guirado avec les Bleus. Extrait:
« Des capitaines, j’en ai eu beaucoup. Tous avaient une manière différente de gérer leur affaire. Quand je suis arrivé à Toulouse, je me souviens notamment de Florian Fritz. Il parlait peu, mais dès qu’il le faisait, il n’y avait plus un bruit, tout le monde l’écoutait. Je retiens aussi Guilhem Guirado avec l’équipe de France. Il n’a pas eu un capitanat toujours aisé car les résultats n’étaient pas forcément là, mais il était toujours positif, essayait constamment de fédérer les mecs autour de lui.
Il manifestait une abnégation assez incroyable. Inconsciemment, je me suis sans doute nourri de tous ces gars pour appréhender ce rôle de capitaine, même si j’essaie avant tout de rester fidèle à moi-même. Inévitablement, tu repenses toujours à des gestes, à des paroles, à des attitudes de capitaines que tu as croisés dans ta carrière et qui t’ont marqué et plu. Il y a des chances que ce que tu as aimé entendre un jour plaise aussi à d’autres joueurs si tu le leur répètes avec tes mots. »
Concernant justement le discours de capitaine qui l’a le plus marqué depuis le début de sa carrière, Antoine Dupont choisit celui de Guilhem Guirado à l’issue de la défaite des Bleus contre le Pays-de-Galles, en quart de finale de la Coupe du monde au Japon, en 2019. Extrait:
« Guirado, encore. Avec ses paroles dans le vestiaire après le quart de finale de Coupe du monde perdu contre les Gallois, au Japon, en 2019. C’était poignant car c’était son dernier match en sélection. Comme c’était aussi le dernier de Louis Picamoles, de Maxime Médard, de Yoann Huget, des joueurs emblématiques. C’était fort parce que Guilhem montrait rarement ses émotions. Il n’allait pas souvent dans l’affect dans ses interventions. Et là, il avait fait ça de manière remarquable. »
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