Le manager du LOU Rugby, Pierre Mignoni verra son contrat arriver à terme au mois de juin 2023.

Ses dirigeants souhaitent réellement le conserver pour les saisons à venir.

D’ailleurs, le président Yann Roubert lui a récemment proposé une prolongation de contrat longue durée. Mais pour l’heure, Pierre Mignoni n’a pas pris sa décision.

Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique, Pierre Mignoni a fait le point sur ses envies et sa situation contractuelle. Extrait:

« Mon cas personnel n’est pas important. L’institution doit être plus forte qu’une personne. L’ambiance de travail, si. L’an passé, nous avions perdu cet élan de travail, pour plusieurs raisons que je n’ai pas envie de développer ici. Mais la responsabilité était partagée entre les joueurs, les coachs et les dirigeants ! Cela fait sept ans que je suis dans ce club. Je ne suis pas là pour durer. J’ai une très bonne relation avec l’actionnaire, Monsieur Ginon qui m’a proposé, il y a deux mois, une prolongation longue durée. J’ai été touché par cette marque de confiance. Mes interrogations ne sont pas d’avoir un job, de savoir si je prolonge ou pas. L’important, c’est ce qui est bon pour le club. »

Il se demande si le groupe Lyonnais a encore besoin de lui et s’il est capable d’apporter ce qu’il manque au LOU Rugby pour remporter un titre. Extrait:

« Je connais mon groupe par cœur. Mais la question est simple : est-ce que ce groupe a besoin de moi pour franchir ce dernier palier ou de quelqu’un d’autre ? Suis-je la bonne personne ? Aujourd’hui, si je suis honnête, cela se passe bien. Très bien, même. Nous ne sommes pas en fin de cycle. J’ai l’impression que nous ne sommes pas encore au bout de notre histoire. On partage la même vision. Est-ce que ce sera toujours le cas dans deux ou trois ans ? On ne peut pas savoir. Ma reconduction de contrat n’est donc pas importante, ni à l’ordre du jour. Lyon doit être capable de rapidement jouer le titre. »

Pour conclure, Pierre Mignoni confirme que le club ne cesse de grandir. Extrait:

« Nous avons fait trois demi-finales avec un effectif qui était moins bon que celui actuel. Cela fait deux ans que nous sommes au plafond du Salary Cap. La première année où l’on a autant de joueurs pris dans le groupe France. Tout cela est nouveau, c’est aussi preuve du travail effectué par les joueurs. Le club grandit, il est en croissance. »