Bernard Laporte publie un troisième droit de réponse dans les colonnes de L’équipe !

Bernard Laporte publie un troisième droit de réponse dans les colonnes de L’équipe !

Le samedi 22 janvier 2022 à 7:29 par David Demri

2 Commentaires

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Le journal sportif L’équipe ne manque pas d’accabler le président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte dès que l’occasion se présente.

Un contentieux existe entre le patron du rugby Français et certains journalistes du quotidien.

Cette semaine, le journal Français est revenu en détails sur l’échange téléphonique entre Bernard Laporte et Jean-Claude Simonet, lors duquel le patron de la FFR aurait fait pression sur le président de la Commission d’appel de la FFR pour obtenir une réduction des sanctions touchant le club de Montpellier.

Ce samedi, Bernard Laporte a décidé de publier un nouveau droit de réponse, son troisième en moins d’une semaine.

Ce-dernier se défend et révèle sa vérité. Extrait:

« Le site internet lequipe.fr a publié, le 19 janvier 2022 à 19h53, un article intitulé « L’échange téléphonique entre Bernard Laporte et Jean-Daniel Simonet : point de départ de l’affaire Laporte-Altrad », signé par Messieurs Frédéric Bernès et Renaud Bourel, me mettant nommément en cause, de la manière suivante : Après un sous-titre explicitant le contenu du titre et présentant cet échange téléphonique comme un « élément à charge », les journalistes ont évoqué le contenu du rapport de synthèse des enquêteurs de la BRDE en soutenant, entre autres, que j’aurais « exigé que la commission revienne sur (les) sanctions (prononcées contre le MHR) ».

Je tiens donc à faire connaître à vos lecteurs, en réponse à cet article, le texte suivant : Votre journal dans son édition du 20 janvier 2022 m’a de nouveau mis en cause en laissant entendre que j’aurais donné des instructions ou fait pression sur Monsieur Simonet, président de la commission d’appel de la FFR, pour obtenir la réduction des sanctions touchant le MHR lors d’appels téléphoniques – multipliés en raison de coupures de communication liées à la circulation du train – dont il est désormais établi qu’ils ont bien eu lieu le 30 juin 2017, soit postérieurement au délibéré de la commission d’appel, ainsi d’ailleurs que je l’ai toujours indiqué. Suspecter dans ces conditions que j’ai pu vouloir faire pression sur la commission ou peser sur la décision par une intervention postérieure à celle-ci est un non-sens.

Mon appel avait pour seul objectif de connaitre la décision et non pas de la faire modifier. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les enquêteurs ont recherché une intervention de ma part, directe ou indirecte, antérieure au délibéré de la commission du 29 juin 2017, en vain puisqu’il n’en a jamais existé. Enfin je ne peux que constater qu’alors que vos journalistes affirment avoir pris connaissance de la note du parquet du 21 décembre 2021, ils ont omis de mentionner à leurs lecteurs que le parquet n’y retenait aucune charge à l’endroit de Monsieur Simonet et plus généralement ne reprenait pas à son compte grand nombre des éléments et hypothèses formulés dans le rapport de synthèse de la BRDE qu’ils rapportent pourtant sans réserve et depuis trois jours dans vos colonnes. »

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2 Commentaires

  1. Name 22 janvier 2022 at 07h- Répondre

    Il y aurait une dramatique intoxication au pop-corn dans la rédaction de l’Equipe. Beaucoup de victimes. La déontologie est sous perfusion et intubée.
    Plein de cartes de presse vont se libérer.

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  2. CORTE 22 janvier 2022 at 08h- Répondre

    Sacré Bernard, soit on ne l’entend pas, soit il est intarissable… »Où commence l’excès, là finit la vertu ».

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