C’est officiel depuis ce lundi : le technicien Christophe Urios a prolongé son contrat avec l’Union Bordeaux-Bègles jusqu’au mois de juin 2025.

Interrogé sur TV7 ce lundi soir, le président Bordelais Laurent Marti a exprimé sa grande satisfaction et son soulagement.

Selon lui, l’UBB va pouvoir continuer à grandir avec Christophe Urios. Extrait:

« Je suis ravi et très content même car on a besoin de Christophe Urios pour continuer à grandir et à atteindre nos objectifs qui sont élevés et ambitieux. On sait que nous avons un public magnifique, un grand soutien de nos partenaires, une formation qui cartonne, un très bel effectif mais il faut aussi un très bon manager et un très bon staff pour mener tout cela. »

Il précise n’avoir jamais été véritablement inquiet dans ce dossier. Extrait:

« Je n’ai jamais vraiment été inquiet, tout en ayant conscience que Christophe pouvait aussi décider de partir sur une nouvelle aventure. Je ne l’ai jamais perdu de vue. Mais j’ai senti que Christophe n’avait pas terminé son travail à l’UBB. Il serait parti trop tôt s’il était parti la saison prochaine. Il trouve à Bordeaux un terrain d’expression et des conditions qui peuvent l’amener à avoir de très bons résultats. »

Il détaille ensuite comment se sont déroulées les négociations. Extrait:

« Lors du premier rendez-vous, il m’a surtout demandé quelle était mon envie et mes ambitions pour ce club, mais aussi quelles seraient les évolutions pour ce club. C’est normal ! Christophe est plus prêt de sa fin de carrière que son début de carrière. S’il s’engage, il voulait être sûr de le faire dans un club ambitieux qui se donnerait les moyens de réussir. Je l’ai rassuré là-dessus et je lui ai dit les projets du club. La plus belle preuve de nos ambitions c’est de se mettre au Salary Cap – et on y est quasiment déjà cette année – afin d’avoir autant d’armes que nos concurrents. »

Quand j’ai recruté Christophe Urios, j’étais conscient que l’on avait un club solide, bien ancré dans son territoire. Nous venions de constituer un effectif – celui que Christophe a trouvé en arrivant sur la saison 2019 / 2020 – qui était de très grande qualité. En qualité et en quantité, on n’avait jamais eu un tel effectif. Mais il me paraissait évident que sans un manager de grande qualité tout cela ne suffirait pas. Christophe savait aussi en venant qu’il trouvait un tel effectif, qu’il pouvait nous aider à grandir et qu’il ne fallait surtout pas s’endormir.

Avec Christophe on se dit les choses. Entre la première réunion au mois de septembre et la dernière réunion il y a 8 jours, on a toujours continué à bosser. On n’a pas toujours parlé de son cas mais on continuait à bosser ensemble comme si l’avenir se ferait avec lui. J’ai beaucoup apprécié car il a joué le jeu. Cela me montrait aussi qu’il avait quand même envie de rester. Mais je savais que ce n’était pas forcément une certitude. »

Il explique comment l’UBB arrivera un jour à remporter le Bouclier de Brennus. Extrait:

« Il y a 14 clubs en première division. Il y en a 3 qui sont encore en construction et qui regardent vers le bas, et il y en a 11 autres qui disposent à peu près des mêmes moyens et qui visent tous la même chose : le Brennus. Ceux qui ne le disent pas, je leur propose d’arrêter le Top 14 comme ça on sera moins nombreux. Il nous faudra un ensemble de points fort pour y arriver car la concurrence sera très rude. Mais ce sera plus facile avec Christophe Urios car manager c’est très dur. C’est ma 15ème saison en tant que président et j’ai appris. J’ai fait des constats. Les techniciens de ce sport, ce n’est pas le plus dur. Le plus dur c’est de tenir les hommes et les motiver en permanence. Et ça, c’est une grande qualité de Christophe Urios. Je suis soulagé car on peut passer aux autres dossiers l’esprit tranquille. »

Par ailleurs, Laurent Marti demande à ses joueurs de rester humbles suite à ce très bon début de saison. Extrait:

« On est à 12 journées sur 26. Donc on est très heureux d’être leader mais on est dans l’humilité totale. On garde la tête bien froide. On sait que c’est un championnat qui est long. Vous pouvez avoir des méformes, des blessés, la chance d’avoir beaucoup de sélectionnés pour le Tournoi, mais ça handicape votre équipe… Il peut encore se passer plein de choses ! »

Pour conclure, Laurent Marti ne veut surtout pas s’emballer suite à la victoire de ses joueurs contre le Stade-Toulousain. Il rappelle que Toulouse était diminué. Extrait:

« L’UBB qui bat Toulouse ça fait plaisir surtout que le stade était plein. On avait perdu quatre fois contre eux l’année dernière. Mais il ne faut pas oublier qu’ils étaient affaiblis. Il faut rester tranquille. Mais la victoire a été acquise de belle manière. »