Baptiste Serin : « Sur la fin j’ai arrêté car c’était épuisant mentalement »
Baptiste Serin : « Sur la fin j’ai arrêté car c’était épuisant mentalement »
Le jeudi 2 décembre 2021 à 1:10 par David Demri
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De retour à la compétition contre le LOU, le week-end dernier au Stade Mayol après avoir subi une opération de l’épaule l’été dernier le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais Baptiste Serin s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.
Ce-dernier a expliqué être resté très proche du groupe durant sa blessure.
Son souhait ? Aider du mieux possible l’équipe durant sa période d’indisponibilité. Extrait:
« J’ai essayé de faire en sorte que les langues se délient. De voir ce qui n’allait pas et surtout ce qu’il manquait à l’équipe pour performer. Je suis allé voir les mecs, pour prendre les infos de tous les côtés et faire remonter au staff. J’ai essayé de faire des analyses des équipes adverses et de proposer des choses aux coachs chaque week-end. Je voulais aider par de petites choses. »
Durant ce début de saison totalement raté, Baptiste Serin a tout tenté pour aider ses coéquipiers et faire en sorte que le navire ne sombre pas.
Epuisé par ce nouveau rôle, il a finalement lui aussi un peu relâché sur la fin, juste avant le départ de Patrice Collazo. Extrait:
« J’avais besoin d’être là. Je voulais avoir le ressenti des mecs et le transmettre à Patrice, dans le but d’être en étroite collaboration pour travailler dans la sérénité. Finalement, c’était un peu le même rôle qu’avant, sur la pelouse, celui de relais. Le lundi, j’essayais de revenir avec le sourire, pour aider les gars. Si je ne le faisais pas, alors qui? C’était important d’être auprès des mecs, j’essayais d’être là aux entraînements, d’aller sur certains déplacements. Je voulais donner confiance et faire le lien joueurs-staff. Même si sur la fin j’ai arrêté car c’était aussi épuisant mentalement. Quand tu n’es pas sur le terrain, tu n’es pas décideur. J’ai privilégié le groupe, tout en bossant comme un âne à côté. Je voulais absolument revenir avant. »
Mais avec l’arrivée de Franck Azéma et le départ de Patrice Collazo, Baptiste Serin a l’impression que tout le monde repousse dans le même sens. Il en est soulagé. Extrait:
« J’ai l’impression qu’on est tous revenu dans le même bateau et j’inclus les supporters aussi. À un moment, j’avais l’impression qu’ils étaient d’un côté, le staff de l’autre et les joueurs aussi. J’ai eu un président de club de supporters au téléphone, je lui ai dit que c’était incroyable d’avoir eu une grève. On a besoin d’eux, moi je suis venu à Toulon car il y a des supporters extraordinaires. Et on a vu ce week-end que quelque chose revient. J’espère que lorsqu’on aura l’équipe au complet, ce sera énorme à Mayol. »
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8 Commentaires
Vraiment un mec bien, surtout reste au RCT, on a vraiment besoin de toi !
On a trop tendance à ne que regarder que la performance d’un joueur et beaucoup moins ce qu’il apporte dans la vie d’un club comme la face cachée d’un iceberg. La réussite d’une saison en découle forcément.
et en plus il a clairement dit que sa priorité était de poursuivre à Toulon …… donc à resigner de toute urgence !!!!!!!! on a bien vu contre le LOU à quel point il est indispensable à l équipe ( et après 5 mois sans compétition !!!!!)
Bien sur qu’il va rester. quel club qui vise les phases finales aujourd’hui n’a pas un 9 compétitif?
Élément de stabilité pour l’équipe et dans le jeu. Très rassurant. Il est toujours présent
Ce mec a un melon …
A chaque fois qu il prend la parole , ca transpire le manque d humilité …
» J’ai eu un président de club de supporters au téléphone, je lui ai dit que c’était incroyable d’avoir eu une grève. » Ce qui est incroyable, c’est de pas l’avoir eu plus tôt surtout…
je crois qu’il faudra que nous soyons massivement présents à Mayol pour recevoir l’UBB comme il se doit le 27/12
Mayol c’est aussi le bruit et la fureur (ca doit être en tout cas..), et ca c’est 100% nous
si l’on repart sur une nouvelle dynamique, à nous de nous mettre au diapason, arrêtons d’être timorés, arrêtons de regarder le gueulard de travers dans les tribunes (je prêche pour ma paroisse 🙂 ) je me souviens quand j’étais minot à Mayol (il y a 45ans..) les petits vieux en finale qui branchaient les joueurs adverses qui s’échauffaient en bas, avec des expressions rigolotes mais jamais irrespectueuses, souvent en provençal, les gonzes en bas comprenaient rien
ma foi, ca c’est Mayol ;