L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Virgile Bruni a été contraint de mettre un terme à sa carrière sportive à l’âge de 32 ans en raison de divers pépins physiques.

Interrogé dans les colonnes du journal régional Var-matin, l’ex-joueur du LOU Rugby explique avoir eu beaucoup de chance de jouer à Toulon durant la plus belle époque. Extrait:

«J’ai eu une chance inouïe d’arriver dans ce Toulon-là, mais j’ai aussi su saisir l’opportunité. J’allais m’entraîner, je faisais de la muscu en plus, c’est passé par le travail.»

Il ne le cache pas : il ne connaissait même pas Bakkies Botha. Il connaissait tout juste Jonny Wilkinson. Extrait:

« La chance que j’avais, c’est que je n’ai jamais baigné dans un milieu du rugby. Je n’avais pas ce côté à bader les mecs à l’entraînement. Je ne savais pas qui était Bakkies Botha, par exemple, je connaissais tout juste Jonny Wilkinson. Je n’avais pas ce côté admiratif ou de complexe d’infériorité. J’étais libéré de ça, je m’envoyais. »

C’est finalement Bernard Laporte qui lui offre sa chance après six mois de musculation intensive. Extrait:

«Quand Bernard arrive à Toulon, il vient voir un match des Espoirs et j’ai la chance de réaliser une grosse prestation. La semaine suivante, il me dit que j’ai quelque chose à faire mais que je suis un peu maigre et que je dois faire un peu de muscu. Il m’a dit: “On va t’enfermer dans la salle.” Après six mois de muscu, ils m’ont proposé mon premier contrat pro. L’année suivante, j’effectue quelques apparitions et celle d’après, je joue tous les matches. C’est la plus grosse saison de ma carrière, celle du doublé.»