Au mois de janvier 2018, le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais Mathieu Bastareaud avait été suspendu trois matches pour avoir tenu des propos homophobes à l’encontre d’un adversaire de Trévise lors d’un match de Champions Cup.

Le président de l’époque, Mourad Boudjellal avait alors fermement défendu son joueur, pestant ainsi contre la sanction délivrée par l’EPCR à Mathieu Bastareaud.

Au mois de juillet 2018, l’EPCR avait qualifié d’homophobe le président Mourad Boudjelal suite à son comportement. Il avait d’ailleurs écopé d’une amende de 75 000 Euros par la Commission de discipline de l’EPCR.

Dans la foulée, Mourad Boudjellal avait porté plainte à l’encontre de l’EPCR pour diffamation.

Au mois de février 2020, Mourad Boudjellal remportait son procès face à l’EPCR. Vincent Gaillard avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Toulon.

Lors de l’appel effectué par l’EPCR, Mourad Boudjellal remportait une seconde victoire en octobre 2020.

Mais ce mardi 23 novembre, nous apprenons que la Cour de cassation « casse et annule, en toutes ses dispositions, l’arrêt susvisé de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en date du 5 octobre 2020 », sans prononcer de renvoi de l’affaire, qui est donc close.

Selon Rugbyrama, la Cour de cassation a notamment estimé que la cour d’appel d’Aix-en-Provence ne pouvait pas savoir si le communiqué avait « dénaturé » la décision disciplinaire prise à l’encontre de Mourad Boudjellal, rappelant par ailleurs que ce dernier avait « pris la parole pour relativiser le caractère homophobe d’une insulte prononcée par un des joueurs du club ».

Autrement dit : l’affaire est close et personne ne remporte donc ce procès.