Julien Blanc et Esteban Abadie extrêmement émus lors de la remise des maillots des Barbarians
Julien Blanc et Esteban Abadie extrêmement émus lors de la remise des maillots des Barbarians
Le lundi 15 novembre 2021 à 9:30 par David Demri
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Ce samedi, les Barbarians Français se sont imposés contre les Tonga à l’occasion d’un match amical.
Les Français ont balayé les Tonga sur le score de 42 à 17.
Deux jeunes, fils d’anciens joueurs de Barbarians, se sont confiés dans les colonnes du Midi Olympique pour exprimer leurs émotions. Il s’agit du demi-de-mêlée Toulonnais Julien Blanc, fils d’Eric Blanc, et du troisième ligne de Brive Esteban Abadie, fils de Geoffrey Abadie.
Julien Blanc affirme avoir ressenti énormément d’émotion lors de cette sélection avec les Barbarians. Extrait:
« On parle beaucoup de transmission au sujet des BaaBaas, et nous étions vraiment en plein dedans. Je ne sais pas si nous étions mieux placés que les autres pour comprendre, mais c’est vrai qu’on a ressenti cette émotion dans la voix de Denis Charvet quand est venu notre tour lors de la remise des maillots. Était-ce vraiment par rapport à nous ? Par rapport à ses souvenirs ? Par rapport à ce qu’il a vu de nous dans la semaine ? Au vrai, je préfère ne pas avoir de réponse à cette question. C’était juste un chouette moment, un moment fort. Le genre de truc qu’il nous fallait à ce moment précis.
C’est bon, avant les matchs, de pouvoir se regarder les yeux dans les yeux et de sentir qu’il se passe quelque chose. Je crois que le rugbyman français n’est jamais aussi fort que dans l’émotion, la passion. Ce n’est qu’en vivant des émotions pareilles qu’on peut les transmettre.»
De son côté, Esteban Abadie pense à son père, Geoffrey, disparu il y a six ans désormais. Extrait:
« Jouer pour ce maillot si symbolique des BaaBaas, qui plus est avec des copains comme Julien Blanc ou Enzo Hervé, c’était plus qu’un rêve de gosse. C’était d’autant plus symbolique que ce maillot, mon père l’a porté avant moi… Je l’ai perdu voilà plus de six ans maintenant et quand Denis a parlé de transmission lors de la remise des maillots, forcément, ça m’a touché… Celui qu’a porté mon père est toujours à la maison et maintenant, à côté du sien, il y aura désormais le mien. J’aurais aimé qu’il voit ça de ses propres yeux mais je sais que, de là-haut, il était très fier de moi.
On est des hommes, avant tout. Alors entre nous, il y a de la pudeur, de la fierté aussi. Même si c’était très difficile de se contenir lors de cette remise des maillots, je n’avais pas envie de chialer devant tout le monde. C’était juste un beau moment et je sais que, de là où il est, mon père a aimé. C’était simple, c’était fort, c’était beau. C’était chouette. »
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Blanc est excellent vers une association blanc serin n est pas impossible si carbo stagne
Tout est différent, quand on joue libéré…