Nicolas Durand donne son avis sur l’arrivée de Franck Azéma à Toulon
Nicolas Durand donne son avis sur l’arrivée de Franck Azéma à Toulon
Le mercredi 3 novembre 2021 à 21:06 par David Demri
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L’ancien demi-de-mêlée de Perpignan et du Rugby Club Toulonnais, Nicolas Durand s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer l’arrivée de Franck Azéma à la tête du XV de la Rade.
Il retrace le parcours de Nicolas Durand et évoque son arrivée sur les bords de la Rade.
Selon lui, il faudra patienter avant de voir un effet Azéma sur l’équipe du Rugby Club Toulonnais.
Nicolas Durand l’annonce : il n’y aura pas de révolution en 15 jours. Extrait:
« Aujourd’hui encore, nous avons une super relation. Nous sommes amis. Nous avons un lien fort avec cette aventure partagée avec l’Usap. Chaque été, lorsqu’il descendait de Clermont, on se réunissait avec les anciens, chez lui ou chez moi — j’habite juste à côté de son village. J’étais à l’Usap depuis deux ans lorsqu’il a intégré le staff (2006), il arrivait des Espoirs avec une génération qu’il connaissait bien les Porical, Guirado, Perez… C’est un jeune entraîneur, à l’époque, il a à peine 35 ans. Il s’intègre très vite, il est très complémentaire avec Bernard Goutta et Jacques Brunel chapeaute tout ça.
On a immédiatement senti quelqu’un de vrai, d’honnête. C’est très important pour les joueurs, au-delà des qualités du technicien. Il a cette capacité à s’adapter aux joueurs et à tirer le meilleur de chacun. Il a cette intelligence de regarder et écouter et de se remettre en question. Quand il est parti de Perpignan, il a continué de se construire. À Clermont, il a donné une identité de jeu à l’équipe mais il a aussi fourni un gros travail sur la mentalité et l’état d’esprit. C’est ce qui le caractérise. Il se remet en question et essaie d’évoluer en permanence.
Concernant son arrivée à Toulon, il a connu un contexte un peu similaire à Perpignan, même s’il n’était pas entraîneur principal. Ce n’est pas vraiment une surprise de le voir ici. On sentait que ça pouvait bouger. Lui étant libre, dès qu’un grand club allait avoir une place, il se tournerait vers lui. Maintenant, ça ne va pas se faire d’un coup de baguette magique. Pour l’instant, il n’est qu’une pièce rapportée, il va mettre sa patte. C’est courageux, car ce n’est pas évident d’arriver dans une situation comme ça. Il ne va pas y avoir une révolution en 15 jours. »
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Tout à fait d’accord. On ne peut pas révolutionner comme cela. Il faut partir d’où l’on est et avancer étapes par étapes. Il y a tellement de paramètres en cause et ils faut tous les faire bouger et évoluer. Il doit recréer une équipe, la renforcer et la préparer pour l’année prochaine.
On li demande surtout de redonner confiance aux joueurs qui en ont bien besoin après la tragi-comédie de colazzo qui a fracassé les uns et les autres en les changeant de postes au gré des lubies du seynois, bref on tourne la page, et on pousse derrière azema
Entièrement d’accord avec toi. Je pense comme toi. S’il a choisi le RCT alors qu’il avait d’autres propositions, c’est qu’il a pensé le défi méritait d’être relevé. Autant sur le plan humain, peut-être, qu’exclusivement sportif. Mayol est en effet d’abord une famille, exigeante, impitoyable, mais aussi accueillante, chaleureuse, fraternelle, en un mot…chambreuse! Peu de clubs ont un tel environnement qui fait dire à Armitage, Mignoni, Soury et d’autres: « je rentre à la maison quand ils viennent jouer à Mayol ». A mes yeux, seuls Jean Dauger, Aimé Guiral et Marcel Deflandre ne souffrent pas de la comparaison….
mais oui bien évidemment.. une tragédie le mot est un peu faible surtout quand on a 18 absents.. je souhaite à Azema d’en avoir que 12