L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est désormais le président du club de football de Hyères.

Ce-dernier a accordé un long entretien au journal régional Var-matin.

Après le début de saison manqué de son équipe, il souhaite taper du poing sur la table. Extrait:

« Depuis six ou sept mois, j’ai écouté beaucoup de monde, puis j’ai dû faire du tri. Avec le temps, j’ai pu voir ceux qui me disaient des trucs justes ou pas. Les mecs qui nous ont fait tripler, voire quadrupler les postes avec le même profil de joueur, je les ai fait sortir du game ! On se retrouve avec beaucoup qui ont juste le niveau pour jouer le maintien et qui ne le savent pas. »

Malgré ce début raté, il explique être prêt à soulever des montagnes pour réussir avec le club de Hyères. Extrait:

« Je ne m’attendais pas à survoler le championnat. Mais à un moment, ça va prendre. S’il le faut, je soulèverai des montagnes, je ferai de la magie, mais j’y arriverai. Le projet reste intact. Je reste persuadé que la grande histoire à écrire dans le département, c’est le football. »

Il ne manque pas de taper sur certains joueurs qui sont au club en dilettante. Extrait:

« On a eu la confirmation que certains joueurs ne sont pas au niveau ! Il y a des anciens du club qui se prennent pour d’autres, des recrues qui viennent de plus haut et à qui il va falloir expliquer qu’ils ne sont pas venus pour visiter les plages du Var, d’autres qui trainent des pieds pour revenir de blessure. Je laisse encore passer des trucs mais je vais bientôt faire sonner le réveil. On a acheté des GPS. Certains vont apprendre à courir ! »

Pour conclure, Mourad Boudjellal explique avoir songé à démissionné, fatigué que les équipes adverses défient Hyères comme s’il s’agissait du Paris Saint-Germain. Extrait:

« J’ai songé à démissionner pour continuer à bosser dans l’ombre, parce que j’en avais marre de voir que l’image qu’on véhicule fait que nos adversaires nous prennent pour le PSG. C’est un peu ma faute parce que j’ai tout pris quand j’étais au RCT. Je suis comme un assassin qui revient sur le lieu du crime. »