Le Stade Rochelais n’a pas réussi à s’imposer sur la pelouse de Montpellier, ce samedi après-midi à l’occasion de la cinquième journée du Top 14.

En effet, les Maritimes se sont inclinés sur le score de 21 à 11 et ne prennent pas même le point de bonus défensif.

Interrogé via le journal L’équipe à l’issue de la rencontre, le manager du Stade Rochelais, Ronan O’Gara a exprimé sa grande déception.

Il se dit très frustré et regrette le manque d’agressivité de ses joueurs.

Il l’affirme : son équipe n’est pas bien en ce moment. Extrait:

« C’est frustrant. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus simple de comprendre notre défaite qu’après les matches contre le Racing 92 et Clermont. On revient chez nous avec zéro point. On manque de précision dans tous les domaines, on n’était pas assez agressifs, ils étaient très précis. Depuis la tribune c’est facile d’accepter où on est. Où on est ? On n’est pas bien.

Pour certains, deux finales, c’est magnifique. Mais maintenant, c’est fini, c’est du passé. C’est une différente équipe, une différente saison. C’est frustrant de voir ça. Tu fais une semaine de travail, de préparation et tu joues comme ça… Il y a des choses différentes à faire. Peut-être c’est le moment de réfléchir à ce qu’on va faire. »

Désormais, Ronan O’Gara demande des progrès à ses joueurs. Extrait:

« Il faut analyser ces résultats avec précision. Si on compare avec la saison dernière – et je déteste ça – on n’avait pas non plus gagné ici. On avait aussi perdu contre Toulouse à domicile, et contre le Racing 92 et Clermont à l’extérieur. J’aimerais voir du progrès, je ne l’ai pas vu. On aurait pu faire quelque chose de différent. J’attends de voir la vidéo, de voir quel est le problème avec les plaquages, les rucks, pour moi, c’était impossible de voir. C’est le problème avec le rugby d’aujourd’hui, il y a différentes perceptions. »

Pour conclure, il indique ne pas être particulièrement inquiet. Extrait:

« Je ne suis pas inquiet, mais ça me déçoit pour les supporters, pour les familles qui adorent ce club. Bravo à Montpellier. Mais on a vu que quand on augmentait le tempo, la vitesse dans le jeu, les opportunités étaient là. »