Pour le match contre Perpignan le week-end dernier, le manager Toulonnais Patrice Collazo décidait de nommer Julien Ory capitaine de l’équipe étant donné les absences de Raphaël Lakafia, Sergio Parisse, Baptiste Serin ou encore Charles Ollivon.

Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le joueur Varois a expliqué comment Patrice Collazo lui a annoncé la nouvelle. Extrait:

« Le coach m’a convoqué à l’avant match. Il m’a dit : « Jul, t’es capitaine pour ce match. Cela veut dire plus que beaucoup pour moi. Ce n’est peut-être pas un cadeau vu de l’extérieur. Mais au sein du groupe, les mecs ont confiance ne moi. Ils voient ce que je donne sur le terrain, aux entrainements et en dehors. J’ai donc dit « Pas de problème, merci de me faire confiance. » »

Le discours de Patrice Collazo a été clair. Extrait:

« Ca va être un match avec beaucoup de combats, je sais que tu ne t’échappes pas. C’est un match pour toi. »

Acharné de travail, Julien Ory a énormément bossé pour devenir un sécateur. Extrait:

« Pour bien stopper un gars, d’abord fixer son bassin pour éviter de se faire prendre par un crochet. Puis monter sur lui pour lui faire mal, gagner la collision. Mon corps, c’est mon outils de travail, je me suis construit une armure. Dans la vie, on ne m’a jamais fait de cadeau, la porte du RCT, je l’ai fracturée (rire). »

A l’entrainement, Julien Ory est utilisé à plusieurs postes et il apprécie. Extrait:

« Patrice Collazo aime que je développe cette polyvalence. Je peux jouer au centre, dépanner à l’aile. Avec les trois-quarts, je progresse : ça va trois fois plus vite. Comprendre leurs combinaisons m’aide à progresser dans la lecture des défenses. J’y améliore ma passe, je bosse mes déplacements. »

Le papa de Julien Ory n’a pas manqué de verser une petite larme en apprenant que son fils allait être nommé capitaine. Extrait:

« Quand j’ai appris que le fiston était nommé capitaine, j’ai versé ma larme. Sa volonté d’acharné, c’est de famille. Chez nous au Brusc, on ne triche pas. On se donne corps et âme, ça nous vient de la grand-mère. Elle s’appelait Margot Cornille. une acharnée qui mesurait 1m50. Maraîchère, elle retournait la terre. Seule, elle a élevé quatre enfants. »

Dans son reportage, le journal L’équipe dévoile quelques chiffres sur Julien Ory comme son maximum au Développé Couché : 200 kg. C’est 240 kg concernant les squat. Sa masse graisseur est inférieure à 10%. Enfin, sa vitesse maximale ballon en main a été relevée à 34 km/h.

Ce samedi soir contre le Castres Olympique, Julien Ory sera une nouvelle fois capitaine du XV de la Rade.