Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique dans son édition de vendredi, le deuxième ligne international Fidjien Leone Nakarawa est revenu sur son départ mouvementé du Racing 92 en 2019.

Il explique la raison de son licenciement par Jacky Lorrenzeti. Extrait:

« Après la Coupe du monde 2019, j’étais supposé avoir deux semaines de vacances aux Fidji, mais j’ai finalement pris un mois. »

Et pour cause, le Fidjien voulait terminer de construire sa maison dans son pays avant de revenir en France. Extrait:

« Je construisais notre maison de famille dans laquelle je vais vivre mon après-rugby. C’était important à mes yeux. Puis, c’est ce qui permet aujourd’hui à ma femme et ma fille de vivre confortablement. J’ai essayé de l’expliquer aux dirigeants, j’ai présenté mes excuses, mais ils sont restés fermes. Ils ont préféré que nos routes se séparent. »

Une chose est sûre : il ne regrette rien. Extrait:

« Non, ce qui devait arriver est arrivé. Et si je n’avais pas pris cette décision, je ne serais peut-être pas à Toulon aujourd’hui. Si j’avais dû prendre ma retraite après le Racing, peut-être que ç’eut été plus triste, mais j’ai eu d’autres opportunités. Je considère que c’était l’occasion de me reconstruire. »

Par ailleurs, Leone Nakarawa indique ne pas du tout être énervé contre le Racing 92. Il n’en veut à personne. Extrait:

« Je ne suis pas du tout énervé contre le Racing. La vie n’est pas toujours simple et comme j’aime dire : quand on voyage dans le monde, parfois la météo n’est pas bonne, alors la seule chose à faire est de s’adapter. On n’a pas le choix. C’est ce que j’ai essayé de faire après mon licenciement. J’ai continué d’avancer, je suis resté calme, j’ai cru en moi et en Dieu, qui est toujours resté à mes côtés. »

Il précise être encore ami avec plusieurs joueurs du Racing 92. Extrait:

« Plusieurs, comme Virimi Vakatawa et Joe Rokocoko. On s’appelle régulièrement pour discuter, prendre des nouvelles. Jouer pour le Racing était une opportunité pour moi de remporter des trophées, car nous avions une grande équipe. Nous étions d’ailleurs proches de remporter la Coupe d’Europe. »

Pour conclure, le puissant Fidjien qui a été débouté par les prud’hommes, lequel demandait 2 millions d’euros d’indemnité pour licenciement abusif, a indiqué qu’il réfléchissait à faire appel. Extrait:

« Nous réfléchissons à faire appel, on verra ce qu’il se passe. Mais aujourd’hui, la seule chose qui me préoccupe, c’est le terrain. Je suis heureux de jouer à Toulon. Et je sais que je serai content de croiser les mecs dans deux semaines. Je n’ai pas vu certains gars depuis un moment, j’espère qu’on prendra le temps de discuter après le match. »